Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (3.1713/19(1735)) [Cicognara, 917C]

Recueh des Machines, 123

Nm8(î.

R O U E

A ÉLEVER DE L’E A U,

INVENTÉE

P A R M. J O U É.

LEs rais de cette roue portent à leurs extrêmités des Piancmb
cafîotes 1 ,2,3,4, trois de ces cafîotes se I*

voyent dans cette figure, les trois autres ne se peuvent plG>
voir que pon£tuées, étant cachées par les deux murs ^ jj,
A, B ; ces murs sont supposés fondés dans une riviere ,
dont le courant passe dans l’intervalie qu’ils laissent entre
eux.

La roue efl: supportée par son arbre sur les deux murs
aux endroits C, D. Les extrêmités de cet arbre sont afîii- ^ IG* H.
jetties de maniere que la roue peut tourner librement sur
elle-même. Lé courant étant supposé venir du côté que la
sséche marque , les plus grands côtés des cassbtes doivent
toujours se présenter au courant, & elles servent toutes en-
sembleàse remplirôc à se remonter. Un réservoir EL ess
établi sur le mur C : c'est dans ce réservoir que les cassotes
se déchargent succefîivement au moyen d’une cheville P
qui est fixée au même réservoir.

Chaque cafîbte est un coffre FGHI. Le plus grand cô- Fig.IIL
té GF vû de profil, est celui quise présente au courant;

& le côté moyen FIHG, est Tendroit où est appliqué le
mouvement pour boucher & déboucher alternativement
les ouvertures pour la décharge de seau ; les côtés HG *

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