DOI issue:
Recueil des Machines Année 1723
DOI article:No. 240
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0130
62 Recueil des Machines
Le dernier ou le plus petit cercle de ce planisphere
n’esl: uniquementque pourrétoiie polaire ; il eit diviié seu-
lement d’un côté en deux quarts-de-cercle, chacun des-
quels est divisé en soixante-quatre parties inégales; les di-
stances qui sont entre ces divisions valent deux minutes
de degré chacune , tant les plus petites que les plus gran-
des ; desorte qu’on peut prendre assez exadlement la moi-
tié d’une de ces divisions pour une minute de degré , on
pourroit même en prendre ie quart pour une demi-minute ;
mais cette précision n’est pas nécestaire aux usages de la
navigation, auxqueis ce planisphere est destiné. Lesmi-
nutes sont marquées sur ce demi-cercle dedouze en douze
par des chiftres jusqstà soixante , ôc le nombre de degrés
est marqué sous les soixante minutes ; leur usage est pour
çonnoître à toutes les heures du jour ôt de la nuit la hau-
teur du pole, en connoistant la hauteur de sétoile polaire;
ôc pour connoître de même la déclinaison méridionaie de
cette étoile , c’est-à-dire , sa distance du méridien prise
sur un grand cercle. L’étoile qui est sur cette demi-cir-
conférence , représente sétoile polaire ; elle ne sert que
pour connoître la déciinaison méridionaie de cette étoile,
ôt la différence entre sa hauteur & ceüe du pole.
Comme depuis ie passage de i’étoile par ie méridien
jusqu’à ce qu’eile arrive au cercie horaire de sixheures, st
on prend pour sinus totai ia distance de l’étoile au pole,
les smus du complément des arcs horaires avant ou après
son pastage au méridien , sont égaux à la différente éiéva-
tion de i’étoiie à ces mêmes heures, tant au-dessus qu’au-
destbus du poie» Pour réduire cette théorie en pratique
sur ce planisphere, on a divisé le rayon de ce demi-cer^
cle en soixante-quatre parties égales pour les degrés de la
distance de i’écoile au pole de deux en deux minutes. On
a divisé également la tangente de quarante-cinq degrés
parallele à ce rayon ; îes paraileies que i’on a tirés ensuite
par toutes ies divisions du rayon ôt de la tangente, ont
Le dernier ou le plus petit cercle de ce planisphere
n’esl: uniquementque pourrétoiie polaire ; il eit diviié seu-
lement d’un côté en deux quarts-de-cercle, chacun des-
quels est divisé en soixante-quatre parties inégales; les di-
stances qui sont entre ces divisions valent deux minutes
de degré chacune , tant les plus petites que les plus gran-
des ; desorte qu’on peut prendre assez exadlement la moi-
tié d’une de ces divisions pour une minute de degré , on
pourroit même en prendre ie quart pour une demi-minute ;
mais cette précision n’est pas nécestaire aux usages de la
navigation, auxqueis ce planisphere est destiné. Lesmi-
nutes sont marquées sur ce demi-cercle dedouze en douze
par des chiftres jusqstà soixante , ôc le nombre de degrés
est marqué sous les soixante minutes ; leur usage est pour
çonnoître à toutes les heures du jour ôt de la nuit la hau-
teur du pole, en connoistant la hauteur de sétoile polaire;
ôc pour connoître de même la déclinaison méridionaie de
cette étoile , c’est-à-dire , sa distance du méridien prise
sur un grand cercle. L’étoile qui est sur cette demi-cir-
conférence , représente sétoile polaire ; elle ne sert que
pour connoître la déciinaison méridionaie de cette étoile,
ôt la différence entre sa hauteur & ceüe du pole.
Comme depuis ie passage de i’étoile par ie méridien
jusqu’à ce qu’eile arrive au cercie horaire de sixheures, st
on prend pour sinus totai ia distance de l’étoile au pole,
les smus du complément des arcs horaires avant ou après
son pastage au méridien , sont égaux à la différente éiéva-
tion de i’étoiie à ces mêmes heures, tant au-dessus qu’au-
destbus du poie» Pour réduire cette théorie en pratique
sur ce planisphere, on a divisé le rayon de ce demi-cer^
cle en soixante-quatre parties égales pour les degrés de la
distance de i’écoile au pole de deux en deux minutes. On
a divisé également la tangente de quarante-cinq degrés
parallele à ce rayon ; îes paraileies que i’on a tirés ensuite
par toutes ies divisions du rayon ôt de la tangente, ont