DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1724
DOI Artikel:No. 252
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1724-
N°.2y2.
112 1 Recueil dês Machines
forme de rochet avec son pied de retenue M , pour en>*
pêcher que le treuil ne se détourne.
Ces chevres ont chacune deux poulies moufiées immo-
biles N, O, ôc deux autres mobiies P Q, lesquejles s'ac-
crochent à un gros collier de cable qui passe par-defîous
une maîtresse racine pour servir dç point de suspension.
Le pannier ou mannequin qui renferme le pied de Par^
bre , se séparant en deux, a un faux fond que l’on glisse
dessous la motte de l’arbre après qu’il efl un peu enleyé ,
ôc sert pour entretenir la terre avec les racines.
Lorsque i’on veut faire manœvrer cette machine, ii
faut donc séparer le train de derriere de celui de devant,
en ôtant d’un seul côté par où on veut embrasser l’ar-
bre, les écrous A , E, D, C ; ensuite on dégage la char~
niere F de la lunette; Ôc cela se fait quand on a commen-
cé à déterrer l’arbre que l’on veut enlever. On rejoint
ensuite la iunette au moyen de laqueile l’arbre s’y trouve
pris, ôc y demeure debout dans une situation perpendi-
culaire; après quoi on le voiture jusqu’au trou destiné à
lerecevoir, dansla mêmesstuation d’où ii a été enlevé.
La pêle Z est un modele pour en faire faire plusieurs, qui
serviront à couper la terre à telle distance qu’on jugera
à propos du pied de l’arbre, selon la longueur des raci-
nes, qusil faudra ménager autant qusii sera possible. Lors-
que ces pêles auront été posées autour de ia motte de
l’arbre, orn les joint par deux cables ou cordes qu’on faic
pafler dans les trous marqués c d, ôc on les entretient
attachés au pied de l’arbre. L’Auteur de la machine ne s’eri
sertplus; car il a remarqué par expérience, qu’un grandi
sac de toile forte fait en forme de bourse de jettons, re-
tient mieux les terres autour des racines, que ces pêles qui
n’ont qu’un seui avantage , qui consiste à couper promp-
tement la terre en les y faisant enfoncer à coups de mas-
sue , pour après cela faire en-dehors de ces pêles la tran-
chée pius ou moins large Ôc profonde*
CALCUL
N°.2y2.
112 1 Recueil dês Machines
forme de rochet avec son pied de retenue M , pour en>*
pêcher que le treuil ne se détourne.
Ces chevres ont chacune deux poulies moufiées immo-
biles N, O, ôc deux autres mobiies P Q, lesquejles s'ac-
crochent à un gros collier de cable qui passe par-defîous
une maîtresse racine pour servir dç point de suspension.
Le pannier ou mannequin qui renferme le pied de Par^
bre , se séparant en deux, a un faux fond que l’on glisse
dessous la motte de l’arbre après qu’il efl un peu enleyé ,
ôc sert pour entretenir la terre avec les racines.
Lorsque i’on veut faire manœvrer cette machine, ii
faut donc séparer le train de derriere de celui de devant,
en ôtant d’un seul côté par où on veut embrasser l’ar-
bre, les écrous A , E, D, C ; ensuite on dégage la char~
niere F de la lunette; Ôc cela se fait quand on a commen-
cé à déterrer l’arbre que l’on veut enlever. On rejoint
ensuite la iunette au moyen de laqueile l’arbre s’y trouve
pris, ôc y demeure debout dans une situation perpendi-
culaire; après quoi on le voiture jusqu’au trou destiné à
lerecevoir, dansla mêmesstuation d’où ii a été enlevé.
La pêle Z est un modele pour en faire faire plusieurs, qui
serviront à couper la terre à telle distance qu’on jugera
à propos du pied de l’arbre, selon la longueur des raci-
nes, qusil faudra ménager autant qusii sera possible. Lors-
que ces pêles auront été posées autour de ia motte de
l’arbre, orn les joint par deux cables ou cordes qu’on faic
pafler dans les trous marqués c d, ôc on les entretient
attachés au pied de l’arbre. L’Auteur de la machine ne s’eri
sertplus; car il a remarqué par expérience, qu’un grandi
sac de toile forte fait en forme de bourse de jettons, re-
tient mieux les terres autour des racines, que ces pêles qui
n’ont qu’un seui avantage , qui consiste à couper promp-
tement la terre en les y faisant enfoncer à coups de mas-
sue , pour après cela faire en-dehors de ces pêles la tran-
chée pius ou moins large Ôc profonde*
CALCUL