Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

HPPROUVÉES PAR L’ACADÊMIE. I 13

C A L C U L D E L A

de cette machine.

F 0 R C E

1724.
N°. 2 $2,

NommantR la puissance, S le poids que l’on suppose
être de dix mille livres , ia charge verticale de chaque
chevre sera de cinq mille iivres, les supposant également
partagées. Si la puissance faisoit diredement effort en R ,
on auroit cette proportion pour chaque chevre : Reilà
S comme 1 est à 4, c’est-à-dire, que la puissance ne sou-
tiendroit que la quatrieme partie de ce poids, qui est dou-
ze cens ciriquante pour chaque chevre; mais agissant sur
l’extrêmité V du levier qui est supposé de cinq pieds ou de
soixante pouces, ôcle treuil de douze pouces de diametre ,
l’effort de la puissance diminue dansla raison du rayon du
treuil, à la longueur du levier. Donc la puissance appliquée
au bout V dulevier, n’emploie pour soutenir l’arbre que
cent vingt-cinq iivres pour être en équilibre, qui est la
dixieme partie de la force nécessaire du cordon R, pour
îenir l’arbre dans son équilibre.

L’Auteur de cette machine a dprouvé qu’en toutes sai-
sons de l’année on peut faire transplanter de grands arbres
de toute espece ; ce qui est d’autant plus avantageux, qu’on
jouit du plaisir de voir tout d’un coup de belles avenues
formées par de grands arbres. L’Auteur doit faire part au
public d’un traité particulier de l’art de transplanter des
grands arbres.

Cette maehine n’a été prdsentée par M. de Coetnisan,
qu’en 1728.


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Rec, des Machines. Tome IV<

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