APPROUVÉES PAR i/ACADÉMIE.
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U S A G E N° ,2s8t
DE L’ODOMETRE
D E M. MEYNIER.
ON a déja parlé de l’usage de cette machine, quand on
a décrit ie pedométre ordinaire, lorsque l’ort a dit
qu’un homme pouvoit s’en servir, & qu’elle pouvoit auili
servir dans une voiture. Voicila maniere desupputer lalon-
gueur du chemin sur une carte des lieux ou l’on voyage, re-
lativement à une carte faite des environs de Paris.
Par le moyen de cet odometrc, on pourroit mesurer
toutes les routes sans peine Ôt sans perdre du temps; on
pourra prendre un milieu pour en déterminer assez juste les
distances, & pour lors donner dans des livres les routcs des
Provinces, avecle nombre dcs lieues quel’on compted’un
endroit à un autre ; ce qui pourroit être marqué dans une
colonne. L’on feroit ensuite une seconde colonne formée
par le nombre de toises, ou celui des iieues communes de
France, tirées desmêmes toises, cequi donneroitune troi-
sieme colonne composée des différences des lieux d’un en-
droit par rapport à l’autre.
On pourroit encore faire des cartes où les mêmes routes
seroient marquées par des lignes ou des points, & le nom-
bre de lieues réduites, des toises trouvées & marquées par
des chiffres sur les mêmes points ou lignes. Onverroit par
là avec assez de préciston la quantité de chemin qu’il y a
d’un endroit à l’autre, ce qui ne sauroit être de même
sur les cartes ordinaires, à cause que les montées ni les
descentes n’y sont pas comprises, non plus que les con-
tours : car dans les cartes de géographie, on ne sauroit
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U S A G E N° ,2s8t
DE L’ODOMETRE
D E M. MEYNIER.
ON a déja parlé de l’usage de cette machine, quand on
a décrit ie pedométre ordinaire, lorsque l’ort a dit
qu’un homme pouvoit s’en servir, & qu’elle pouvoit auili
servir dans une voiture. Voicila maniere desupputer lalon-
gueur du chemin sur une carte des lieux ou l’on voyage, re-
lativement à une carte faite des environs de Paris.
Par le moyen de cet odometrc, on pourroit mesurer
toutes les routes sans peine Ôt sans perdre du temps; on
pourra prendre un milieu pour en déterminer assez juste les
distances, & pour lors donner dans des livres les routcs des
Provinces, avecle nombre dcs lieues quel’on compted’un
endroit à un autre ; ce qui pourroit être marqué dans une
colonne. L’on feroit ensuite une seconde colonne formée
par le nombre de toises, ou celui des iieues communes de
France, tirées desmêmes toises, cequi donneroitune troi-
sieme colonne composée des différences des lieux d’un en-
droit par rapport à l’autre.
On pourroit encore faire des cartes où les mêmes routes
seroient marquées par des lignes ou des points, & le nom-
bre de lieues réduites, des toises trouvées & marquées par
des chiffres sur les mêmes points ou lignes. Onverroit par
là avec assez de préciston la quantité de chemin qu’il y a
d’un endroit à l’autre, ce qui ne sauroit être de même
sur les cartes ordinaires, à cause que les montées ni les
descentes n’y sont pas comprises, non plus que les con-
tours : car dans les cartes de géographie, on ne sauroit