DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1726
DOI Artikel:No. 279
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0323
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Recueil des Machines,
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SONNERIE
DU TEMPS VRAI.
INVENTÊE
PAR M. THIOUT.
ON a dit dans les descriptions précédentes, que toute
la quadrature du temps vrai faisoit son tour par heure,
A B représente ici la roue annuelle; la roue L est ceile des
minutes, ?*u-desTous de laquelle est le pignon de l’aiguille
dts minutes du temps vrai, dans iaquelle engrene le ra-
teau D, qui la fait retarder ôc avancer suivant l’équation.
La roue des minutes L qui fait son tour par heure sui-
vant la même équation, porte quatre chevilles 1,2,354,
posées à diltance égalei’une de l’autre. Ces cheviiies ren-
contrent successivement i’extrêmité E du levier coudé
E F G, mobile au point F, de maniere qu à tous les quarts,
une des chevilles venant à pousser le bout E du levier ,
l’autre extrêmité G pousïe la cheville H , ôc fait déten-
dre la roue de compte M , qui régiant la sonnerie , fait
sonner à la penduie le temps vrai. Quoique l’on ait pré-
senté plusieurs pendules qui marquassent le temps vrai, cel-
le-ci est ia premiere qui ait sonné suivant l’équation, Ôc on
peut regaraer cette méchanique comme une des plus sim*
ples qu’on ait employée pour produire cet effet.
Rec, des Machines.
Tome IV. Z
Recueil des Machines,
MMMM^MMMM&MMM*MMMMMMMMMMM 7=^7
SONNERIE
DU TEMPS VRAI.
INVENTÊE
PAR M. THIOUT.
ON a dit dans les descriptions précédentes, que toute
la quadrature du temps vrai faisoit son tour par heure,
A B représente ici la roue annuelle; la roue L est ceile des
minutes, ?*u-desTous de laquelle est le pignon de l’aiguille
dts minutes du temps vrai, dans iaquelle engrene le ra-
teau D, qui la fait retarder ôc avancer suivant l’équation.
La roue des minutes L qui fait son tour par heure sui-
vant la même équation, porte quatre chevilles 1,2,354,
posées à diltance égalei’une de l’autre. Ces cheviiies ren-
contrent successivement i’extrêmité E du levier coudé
E F G, mobile au point F, de maniere qu à tous les quarts,
une des chevilles venant à pousser le bout E du levier ,
l’autre extrêmité G pousïe la cheville H , ôc fait déten-
dre la roue de compte M , qui régiant la sonnerie , fait
sonner à la penduie le temps vrai. Quoique l’on ait pré-
senté plusieurs pendules qui marquassent le temps vrai, cel-
le-ci est ia premiere qui ait sonné suivant l’équation, Ôc on
peut regaraer cette méchanique comme une des plus sim*
ples qu’on ait employée pour produire cet effet.
Rec, des Machines.
Tome IV. Z