ÀPPROUVÉES PAR L’ACADÉMIE.
4r
CADRATURE
I722.
N°.23s.
DEPENDULE
QUI MARQUE LE TEMPS VRAI,
INVENTÉE
PAR M. L E BON.
LA roue annueîle A est menée par le pignon B que la
Tonnerie fait mouvoir. Au centre de la roue A on fixe
la courbe C dont les bords font monter & descendre le*
rateau D au bas duquel esl une poulie qui frotte sur la
courbe. Le rateau D engrene dans une roue placée au-
dessous de la roue E ; toutes deux se meuvent ensemble
sur leur centre commun , étant fixées l’une sur l’autre. Cette
roue E est faite en cul-de-lampe, ôtles dents , au Üeu d^être
en-dehors, rentrent en-dedans, ce qui vient d’avoir étam-
pé les bords, ôt les avoir fait revenir du côté du centre.
C’est dans cette roue que consiste l’art de la machine.
La roue à longue tige porte une roue F qui fait circu-
ler à la fois les roues G H ; c’est sur cette roue qu’est fixée
l’aiguille I desminutes du temps moyen. Sur la roue H est
attachée une seconde roue L , qui mene la roue M, la-
quelle conduit l’aiguille N des minutes du temps vrai : de
sorte que le mouvement du rateau que la courbe fait mou-
voir , se communique à la roue E, celle-ci fait tourner la
roueG,& par conséquent la roueF, qui communique
au renvoi HL; ce renvoi fait tourner la roue M, ôc
par conséquent l’aiguille du temps vrai N, qui marque sur
un cadran ordinaire la différence du temps vrai au temps
4r
CADRATURE
I722.
N°.23s.
DEPENDULE
QUI MARQUE LE TEMPS VRAI,
INVENTÉE
PAR M. L E BON.
LA roue annueîle A est menée par le pignon B que la
Tonnerie fait mouvoir. Au centre de la roue A on fixe
la courbe C dont les bords font monter & descendre le*
rateau D au bas duquel esl une poulie qui frotte sur la
courbe. Le rateau D engrene dans une roue placée au-
dessous de la roue E ; toutes deux se meuvent ensemble
sur leur centre commun , étant fixées l’une sur l’autre. Cette
roue E est faite en cul-de-lampe, ôtles dents , au Üeu d^être
en-dehors, rentrent en-dedans, ce qui vient d’avoir étam-
pé les bords, ôt les avoir fait revenir du côté du centre.
C’est dans cette roue que consiste l’art de la machine.
La roue à longue tige porte une roue F qui fait circu-
ler à la fois les roues G H ; c’est sur cette roue qu’est fixée
l’aiguille I desminutes du temps moyen. Sur la roue H est
attachée une seconde roue L , qui mene la roue M, la-
quelle conduit l’aiguille N des minutes du temps vrai : de
sorte que le mouvement du rateau que la courbe fait mou-
voir , se communique à la roue E, celle-ci fait tourner la
roueG,& par conséquent la roueF, qui communique
au renvoi HL; ce renvoi fait tourner la roue M, ôc
par conséquent l’aiguille du temps vrai N, qui marque sur
un cadran ordinaire la différence du temps vrai au temps