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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 4.1720/​26 (1735) [Cicognara, 917D]

DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1726
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No. 281
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https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0331
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APPROUVÉES PAR l’AcADÉMIB,

181

M A C H I N E

172 <?.

N°.28i.

P O U R

BATTRE L E T A N,

ET ÉLEVER DE L’EAU»

INFENTÉE

PAR M. AUGER.

LE bâtiment A B C D est divisé en deux dtages E , F, pIG<
le premier E est le.lieu où sont établis les pilons qui
battent le tan, ôc le second F est l’endroit où est le ré«
servoir, ôc où les pompes agissent pour monter Teau.

Le tan, comme on sait, est une poudre faite d’écor-
ce de jeunes arbres, ôc qui sert aux Tanneurs à préparer
les gros cuirs ; ces écorces se piient ordinairement, 6c
voici des mortiers propose's pour cet usage.

GG, sont deux mortiers demi-elliptiquessur leur lon- Fig. I.
gueur : cette courbure est faite pour que le tan vienne & II.
tonjours au centre du mortier, où sont établis les pilons :
ces mêmes pilons dans chaque mortier sont au nombre de
quatre; les deux premiers H ne servent qu’à battre le tan,

Ôc les deux autres I servent, ôc à battre le tan, 6c à éle-
ver l’eau : ces piions passent encore dans des trous faits au
fond du mortier ; la partie L du pilon qui ne sort jamais Fig. III,
du mortier, est fort grosse ôc pesante, afin qu’elie puisse
prendre sous la surface de sa base une certaine quantité
de matiere ; la partie M qui traverse 6c le piion 6c le plan-
 
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