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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 4.1720/​26 (1735) [Cicognara, 917D]

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Recueil des Machines Année 1726
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No. 281
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https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0332
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1726.
N°. 281.

Fig. III.

Fig. II.

1B2 Recueil des Machines
cher , 11e doit pas passer la grosseur du reste N, O de la
tige. Ce pilon est élevé par des mentonnets fichésà l’arbre
P d’une roue de moulin QR, & il tombe par son propre
poids lorsque le mentonnet lui échappe ; de sorte que star-
bre ayant autour de sa circonférence quatre mentonnets
pour chaque pilon, il s’ensuit' que les pilons sont élevés
quatre fois chacun dans une révolution ; la position des
mentonnets est teile, qu’ils les élevent alternativement,
c’est-à-dire , qu’un des pilons étant élevé, l’autre tombe.
Voila la maniere d’écraser & faire le tan : quant à celle
d’élever de l’eau aveç la même machine, elle consiste en
ce qui suit.

A l’extrêmité supdrieure de la tige N O , du pilon, efl
sixée une traverse S T, au bout de laquelle sont les ver-
ges des pistons de deux curps de pompes alpirantes ôc
foulantes, pratiquées dansle réservoir V3 établi ausecond
dtage F. Or l’on a dit qu’il n’y avoit dans chaque mortieç
que deux pilons II, qui servoit à cet usage. II s’ensuit
que le second pilon voisin de celui-ci, est pareillement
garni d’une traverse ôc de deux corps de pompes. Une
troisieme traverse X attachée par un clou à une chape Y
dans laquelle elle peut se mouvoir, sert à unir les deux
tiges O Z des pilons. S l’on s’imagine à preTent voir la
machine suivant la longueur des mortiers, 011 concevra
sans peine, que lorsque le pilon MLN O est élevé pac
un des mentonnets, alors les deux corps de pompe dont
les pistons tiennent aux extrêmités ST de la traversefixe,’
aspireront ensemble , & refouleront de même. Si l’on re-,
garde ensuite la machine suivant la largeur des mortiers G,
& de la roue, on verra qu’au moyen de la traverse mo-
bile X, les deux pilons ont communication de mouve-
ment, & que le pilon O, après avoir été élevé, refou-
lera non-seulement de toute sa pesanteur, mais encore
avec la force que lui imprime i’autrê pilon dans so^
 
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