ÀPPROUVÉES PAR l’AcâDÉMIE. l6<
CUILL
POUR ENLEVER
LES TERRES ABATTUES»
1 NVE NT É E
PAR M. DUBOIS.
;
 B est une plate-forme portée sur quatre roues, ôt sur
laquelie estun bâtis de charpente CHDEFG, qui peut
tourner horizontalement autour du bouion H. Une bascuie
I K, mobile au point G, est adaptée à ce bâtis. Cette
bascule tient à son extrêmité I le manche L M de la cuil-
lier N , qui peut aussi se mouvoir autour du point I. L’au-
tre extrêmité K est garnie d’un treuil, auquel est fixé le
tirant O P ; ce tirant est pris dans l’intervalle des deux pie-
ces qui forment la bascule ; de maniere que le treuiî ne
sauroit tourner, qu’il ne fasse mouvoir ia piece O P 5
celie-ci communique son mouvement au manche de la
cuillier, par le moyen d’une traverse L P , qui obéit aux
différens mouvemens qui sont imprimés, soit de la part de
la cuillier, soit de la part du treuil. Après avoir arrêté la
bascule I K au bâtis GD par la lame de fer Q, percée de
plusieurs trous,dans lesquels on fait entrer une cheville R,
qui fixe cette piece à l’arc-boutant RS , si on suppose la
cuillier remplie, ôc qu’il faille l’enlever ôc transporter, on
fera d’abord tourner le treuil suivant l’arc T t, la piece
O P parcourra le chemin P p ; ce qui ne peut arriver sans
que ie manche de la cuillier ne soit tiré suivant l’arc L / ;
pour lors cette cuiiiier se trouvera dans la position /1 mn9
CUILL
POUR ENLEVER
LES TERRES ABATTUES»
1 NVE NT É E
PAR M. DUBOIS.
;
 B est une plate-forme portée sur quatre roues, ôt sur
laquelie estun bâtis de charpente CHDEFG, qui peut
tourner horizontalement autour du bouion H. Une bascuie
I K, mobile au point G, est adaptée à ce bâtis. Cette
bascule tient à son extrêmité I le manche L M de la cuil-
lier N , qui peut aussi se mouvoir autour du point I. L’au-
tre extrêmité K est garnie d’un treuil, auquel est fixé le
tirant O P ; ce tirant est pris dans l’intervalle des deux pie-
ces qui forment la bascule ; de maniere que le treuiî ne
sauroit tourner, qu’il ne fasse mouvoir ia piece O P 5
celie-ci communique son mouvement au manche de la
cuillier, par le moyen d’une traverse L P , qui obéit aux
différens mouvemens qui sont imprimés, soit de la part de
la cuillier, soit de la part du treuil. Après avoir arrêté la
bascule I K au bâtis GD par la lame de fer Q, percée de
plusieurs trous,dans lesquels on fait entrer une cheville R,
qui fixe cette piece à l’arc-boutant RS , si on suppose la
cuillier remplie, ôc qu’il faille l’enlever ôc transporter, on
fera d’abord tourner le treuil suivant l’arc T t, la piece
O P parcourra le chemin P p ; ce qui ne peut arriver sans
que ie manche de la cuillier ne soit tiré suivant l’arc L / ;
pour lors cette cuiiiier se trouvera dans la position /1 mn9