Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

172 6.
N°.274»

i66 Recüeil des Machines
où elle sera retenue par le crochet V,que l’on faitentrer
dans la hoche X, hxement attachée au manche. On fera
ensuite tourner la machine autour du point H, en lacon-
duisant par l’extrêmité C, ôc lui faisant faire le chemin Eee.

La méchanique employée pour ouvrir la cuiilier, con-
sîste en ce qui suit.

Le fond Y Z est de deux pieces assembldes à char-
niere au corps de la cuiliier ; ce fond est retenu aux en-
droits Y Z, par des verges de fer qui font un tour sur la
cheville MM, ensorte qu’elles puissent tourner autour
de cette ^cheville ; ces mêmes verges inontent au-dessus
du manche , & se réunissent en un seul brin qui forme la
détente W, que l’on fait entrer dans i’anneau du ressort
3,4. Ce reiïort est tiré par une corde 3,5, 6 , qui passe
dans un trou pratiqué dans i’épaiiïeur du manche; de ma-
niere que la cuillier étant arrivée à Fendroit où elle doit
être vuidée , on tire la corde par son bout 6, qui leve le
reiïort, la détente venant à s’échapper, le fond tombe, en-
semble la terre que lacuillier contenoit; après quoi on re-
ferme la cuiüier en pouiïant le fond ; la détente W ren-
contrant le ressort 3,4, Je faitsséchir, & le boutW s’en-
gage de lui-même dans l’anneau 3 , qui retient la cuiilier
fermée..

Les mouvemens employés dans cette machine sont in-
génieusement imaginés, mais elle ne peut être d’usage.
Sa complication en rend les mouvemens trop durs , pour
qiïelle ne soit point d’tui grand entretien.

iï smi :

■ no U