APPROUVE ES PAR l’ÀCADÉMIE.
I07
M A C H I N E
POU R TRANSPLANTER
DES GRANDS ARBRES»
1 N FE N T É E
PAR LE R. P. SEBASTIEN,
A I724.
N°.2yo.
DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.
CEtte maniere de transplanter les grands arbres , ima-
ginée par le P. Sébastien, Ôc mise en usage avant
l’année ibp9,a été placée dans cette année à l’occasion
de celles de M r. le Marquis de Coetnisan pour le même
usage, lesquelles suivent immédiatement celle'ci.
Les deux roues AB sont chacune de douze pieds de
diametre ; elles sont liées ensemble par un fort aissieu C D,
antour duquel elies peuvent tourner: au milieu de cet
aissieu on attache fermement une piece de bois E F, à
laquelie on a joint un grand levier ou timon G H : voilà
toute la composition de la machine. L’arbre proposé à trans»
porter étant abattu, on piace l’aissieu de la machine unpeu
au-deisus des racines, après quoi on souleve l’arbre par
le moyen d’un cric ou autre machine ; on passe ensuite
des cordes sous ce même arbre, que l’on attache à l’aissïeu.
On remarquera que pendant cette premiere opération, la
piece E F se trouve en-dessous ; cette même piece en-
leve i’arbre par i’abattage du levier G Jd , c’est-à-dire,
gue faisant tourner ce timon sur les roues, en le chan-
r
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M A C H I N E
POU R TRANSPLANTER
DES GRANDS ARBRES»
1 N FE N T É E
PAR LE R. P. SEBASTIEN,
A I724.
N°.2yo.
DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES.
CEtte maniere de transplanter les grands arbres , ima-
ginée par le P. Sébastien, Ôc mise en usage avant
l’année ibp9,a été placée dans cette année à l’occasion
de celles de M r. le Marquis de Coetnisan pour le même
usage, lesquelles suivent immédiatement celle'ci.
Les deux roues AB sont chacune de douze pieds de
diametre ; elles sont liées ensemble par un fort aissieu C D,
antour duquel elies peuvent tourner: au milieu de cet
aissieu on attache fermement une piece de bois E F, à
laquelie on a joint un grand levier ou timon G H : voilà
toute la composition de la machine. L’arbre proposé à trans»
porter étant abattu, on piace l’aissieu de la machine unpeu
au-deisus des racines, après quoi on souleve l’arbre par
le moyen d’un cric ou autre machine ; on passe ensuite
des cordes sous ce même arbre, que l’on attache à l’aissïeu.
On remarquera que pendant cette premiere opération, la
piece E F se trouve en-dessous ; cette même piece en-
leve i’arbre par i’abattage du levier G Jd , c’est-à-dire,
gue faisant tourner ce timon sur les roues, en le chan-
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