Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

APPROUVÉES PAR L’AcADÊMIE.

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1722.
N°. 232.

B A C —

P R O P O S Ê

PAR M. DROUET.

LE bac ABest attachéà un point Hxe C, établi dans f IG*
le miiieu de la riviere ; l’usage de ce bac est de pasfer &
d’un bord à l’autre de la riviere, à quoi l’on parviendra ai-
sément, si l’on considerela position du bac & le courant.

Car ii l’on suppose le bac du côté E, il est clair qu’en
tournant son gouvernail, de façon que son plat se présente
au courant du même côté E, le courant frappera sur la
surface F de ce gouvernail dirigé suivant la ligne M N, ôc
qui par conséquent chassera le bac au côté opposé G ; ie
bac, par cette manœuvre, décrira une portion de cercle
du pointsixe C.Etantarrivé à l’autre bord on fera la même
manœuvre pour passer de l’autre côté. Que si le bac sur le
bord ne se trouvoit plus dans un courant assez fort, on en
seroit quitte pour le pousser à bras, jusqu’à ce qu’il eût at-
teint la force qui lui est nécessaire. La figureH estlalunette
dans laquelle entre la tige du gouvernail, qui peut tour-
ner horizontalement lur lui-mcrne.

Cette machine n’est point nouvelle, elle est établie de-
puis long-temps en plusieurs endroits ; ôc même ii y a des
rivieres au milieu desquelles sont deux bacs semblables, ôc
joints ensemble à côté l’un de i’autre, dont la méchanique
ne differe pas de celle-ci.