Recueil des Machines.
53
i723.
PORTE-VENT —
D E CUIRi
P R O P O S É
PAR M. DES BARRIERES.
GE porte-vent est constrult au*dessus de Touverture
AB d’une mine; ii est composé extérieurement d’un
bâtis, CD monté sur une emboiture cylindrique réservée
sur le bout du piiiei G ; de maniere que la cage peut tour-
ner sur elle-même, & s’orienter d’une sacon semblabie à
ceiles des moulins à vent ordinaires, qui tournent touten-
tiers sur un pivot.
Le pilier G est aulïi percé dans toute sa Iongueur d’un
trou cyiindrique, de même que la charpente, pour y
adapter un tuyau de cuir-fort HI, qui deseend dans le sond
de la mine , comme on le peut voir en L M.
L’intérieur de la cage contient une vanne NO, com*
posée de quatre ou de six aiies : à i’extrêmité N on adapte
ou une manivelle pour la faire tourner à bras, ou des ailes
de moulin à vent, si Pon veut se servir de ce moteur.
L’air extérieur peut entrer librement dans le corps de
la machine par une ouverture P, moyennant quoi la vanne
N O citculant toujours, chasse l’air par le tuyau GLM
au fond de la mine , & en donne toujours de nouveau à
ceux qui y travaiilent, soit à celles de charbon de terre ,
soit à celles que l’on fait dans les sieges de place.
Cette invention se trouve dans Agricola de re metallica $
cxcepté que dans celle-là les tuyaux sont de bois} & ceuxr
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i723.
PORTE-VENT —
D E CUIRi
P R O P O S É
PAR M. DES BARRIERES.
GE porte-vent est constrult au*dessus de Touverture
AB d’une mine; ii est composé extérieurement d’un
bâtis, CD monté sur une emboiture cylindrique réservée
sur le bout du piiiei G ; de maniere que la cage peut tour-
ner sur elle-même, & s’orienter d’une sacon semblabie à
ceiles des moulins à vent ordinaires, qui tournent touten-
tiers sur un pivot.
Le pilier G est aulïi percé dans toute sa Iongueur d’un
trou cyiindrique, de même que la charpente, pour y
adapter un tuyau de cuir-fort HI, qui deseend dans le sond
de la mine , comme on le peut voir en L M.
L’intérieur de la cage contient une vanne NO, com*
posée de quatre ou de six aiies : à i’extrêmité N on adapte
ou une manivelle pour la faire tourner à bras, ou des ailes
de moulin à vent, si Pon veut se servir de ce moteur.
L’air extérieur peut entrer librement dans le corps de
la machine par une ouverture P, moyennant quoi la vanne
N O citculant toujours, chasse l’air par le tuyau GLM
au fond de la mine , & en donne toujours de nouveau à
ceux qui y travaiilent, soit à celles de charbon de terre ,
soit à celles que l’on fait dans les sieges de place.
Cette invention se trouve dans Agricola de re metallica $
cxcepté que dans celle-là les tuyaux sont de bois} & ceuxr