Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (4.1720/26 (1735)) [Cicognara, 917D]

Uecueil des Machines,

213


M A C H I N E

P 0 U R

REMONTER LES BATEAUX ,

I N VE N T É E

P A R M. C A R O N.

CEtte machine consisle encore en un grandbateàu
AB , sur les bords duquel sont deux arbres GD,
EFj paralleles entr’eœx. Aux extrêmités de ces arbres
sont des vannes qui ne tournent point dans des collets5
mais sur des rouleaux, tels que PQ; ces rouleaux sont
sertis de fer : la partie de Farbre qui porte sur ces rou-
leaux, est représentée par la sedlion E ; les rouleaux com~
pris du côté des intervalles que les tambours laissent, sont
plus élevés que ceux qui sont tournés du côté des extrê-
mités 5 ce qui arrête en partie les eiforts queles arbresfont
pour se rapprocher l’un de l’autre, étant tirés par le cable
qui passe sur les tambours, Les tambours G H sont fer«
mement attachés sur les arbres garnis d’un frein pour les
arrêter quand on veut, en empêchant que les vannes ne
tournent: ces tambourssontconiques & noncylindriques,
comme aux machines précédentes; cependant la pente du
cône est insensible,ôt par conséquent il ne doit pas y avoir
de glisfement, sur - tout si la corde esl fort tendue. La sur-
face d’une poulie S sans rainure, esl appliquée sur la sur-
face du tambour, de maniere cependant qu’elle ne le