Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 4.1720/​26 (1735) [Cicognara, 917D]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1725
DOI article:
No. 259-261
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30637#0240
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
g$4 Recüeil des Machïnes
progreslîon decuple, c’efî-à-dire, que la roue des unitds
*727. doit fairedix tours, pendant que celle des dixaines n’en
fait qu’un; de même la roue des centaines ne fait qu’un
" tour, pendant que celle des dixaines en fait dix. Pout
produire cec effet, voici les moyens que l’on a em-
pluyés.

Fig. II. Soient Ies deux roues S T, Ia premiere S doit faire dix
tours pour un de la roue T ; l’on a déja dit qu’ii y avoit
une cheville C plus grande que les aütres. Sur la bande
de cuivre DE qui est sixe, esl attachd par un clou I la
piecs I KL M N, mobile sur Ie clou I, ôc composée de
deux parties IK L, LM N , mobilesPune sur i’autre ; la dis-
poiition des boutons & des ressorts Q , P, N , O , en fait
aisez appercevoir l’usage. Le reisort Q P pousse la pie-
cs TKL contre les cheviiles de la roue S , & ie resïort
N O püuiTe la piece N L M contre les chevilles de la
roue T.

Lorsque l’on fait circuler Ia roue S surson centre de A
vers B, toutes les petites chevilies passent dessous la pie-
celKL, sans la toucher ; il n’y a quela leuie cheviile
C , qui e'tant plus eievée que les autres, pousse néces-
sairement la piece IKL, ôc la fait avancer vers O; Ja
partle L N M appiiquée contre la chevilie N par le res-
sort N O , glisse ie long de cecte cheville de N en M, ôc
\ ra r?nconcrer la cheviile M qu’eile poussetant quela che-
ville C pousse ia piece IKL. Ces pieces IK L , L MN,
doivent être faites de maniere, que la cheviile C, en se
dégageant de ia piece L M N, cette derniere faise avan-
ceria roue T d une aent; d’ou il suitque dix révolutions
de ia roue S', n’en fontfaire qu’une à ia roue T; ceiie-
ci fera ia même chose à 1 égard d’une autre , & en sui-
vanttoujours Ia même me'chanique, on peut multiplier ces
rouesà J’inssni.

Mais comme ces roues multipliees & posees toutessuc
une même iigne j feroient une machine incommode par
 
Annotationen