APPROUVÉES PAR L A CA-DÉMIE,
ss
M A C H I N E
872B,
N°. 323.
P O U R
ÉLÉVER DES FARDEAUX»
PROPOSÉE
PAR M. D E MONTIGNY.
AB est une roue taillée en forme de rochet, &fixée à
l’extrêmité C d’un treuil C D ; ce treuil peut avec la roue
tourner librement sur lui-même, son arbre étant soutenu
par un montantE, dans lequel il est libre. Un semblable mon'
tant soutient le treuil à Fextrêmité C; à ces deux montans
(qui doivent être de fer) sont soudés deux bras GF, H
aussi de rer, qui supportent une barre FH de même ma-
tiere ; cette barre ess: éioignée de i’axe du treuil d’une
diflance proportionnée au rayon de ia roue AB; à l’ex-
trêmité H est un levier coudé MN, dont i’angle eflfor-
mé par des anneaux qui sont enfiiés en cet endroit, de
maniere que ce levier peut se hausser & baisser sur la
barreHF : deux étriers IL sont joints à ce levier & ser-
vent à faire tourner ia machine ; le premier étrier I est ap~
pliqué en N, & tire sur la roue lorsque le levier descend;
le second étrier Lest opposé à celui-ci, étant joint un peu
au-delà du centre de mouvement du levier, par consé-
quent ilfait un effet contraire au premier, c’est-à-dire, ii
ne fait tourner la roue que quand on éleve ce levier. Ilfaut
remarquer que ces étriers se meuvent autour des clous qui
les assemblent, & peuvent tomber par leurs propres poids
sur les dents de la roue, Le poids P étant donc attaché à
ss
M A C H I N E
872B,
N°. 323.
P O U R
ÉLÉVER DES FARDEAUX»
PROPOSÉE
PAR M. D E MONTIGNY.
AB est une roue taillée en forme de rochet, &fixée à
l’extrêmité C d’un treuil C D ; ce treuil peut avec la roue
tourner librement sur lui-même, son arbre étant soutenu
par un montantE, dans lequel il est libre. Un semblable mon'
tant soutient le treuil à Fextrêmité C; à ces deux montans
(qui doivent être de fer) sont soudés deux bras GF, H
aussi de rer, qui supportent une barre FH de même ma-
tiere ; cette barre ess: éioignée de i’axe du treuil d’une
diflance proportionnée au rayon de ia roue AB; à l’ex-
trêmité H est un levier coudé MN, dont i’angle eflfor-
mé par des anneaux qui sont enfiiés en cet endroit, de
maniere que ce levier peut se hausser & baisser sur la
barreHF : deux étriers IL sont joints à ce levier & ser-
vent à faire tourner ia machine ; le premier étrier I est ap~
pliqué en N, & tire sur la roue lorsque le levier descend;
le second étrier Lest opposé à celui-ci, étant joint un peu
au-delà du centre de mouvement du levier, par consé-
quent ilfait un effet contraire au premier, c’est-à-dire, ii
ne fait tourner la roue que quand on éleve ce levier. Ilfaut
remarquer que ces étriers se meuvent autour des clous qui
les assemblent, & peuvent tomber par leurs propres poids
sur les dents de la roue, Le poids P étant donc attaché à