Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Académie des Sciences <Paris> [Editor]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 5.1727/​31 (1735) [Cicognara, 917E]

DOI issue:
Recueil des Machines Année 1728
DOI article:
No. 332
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0167
Overview
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
APPROUVÉES PAR L’AcADÉMlE.

7 9

H O R L OG E

A DOUBLE PENDULE

POURLA MARINE,

PROPOSÉE

PAR M. DUTERTRE.

LE corps de la pendule est fixé à un chastisF Gmobile Fig. ï,
sur les deux points HL , qui sont des supports iixés
au chevalet dans lequel la pendule est suspendue; cette
suspension est la même dont on se sert pour les compas de
mer. Le rouage de la pendule ne contient rien de nou»
veau , un cadran à l’ordinaire marque les heures & minu«
tes, Ôc un autre cadran marque les secondes ; c’est dang
Péchappement que consiste l’art de la machine.

L’on sàit qu’une pendule simple ne peut être dans un
mouvement continuel à la mer à cause des diiïérens mou-
vemens du vaisseau ; on remédie à cet inconvénient par
cet échappement. II est composé d’une roue à rochet à
l’ordinaire A, de deux roues dentées B, C, qui s’engre- Fig. L
nent Fune dans l’autre ; les arbres de ces roues portent les
palettesEF, &les balanciersHI astujettis aux arbres des
roues, comme on le voit dans le profil de cette figure.

L’on conçoit d’abord les eftèts des palettes sur les dents
du rochet, puisque cet échappement est peu différent de
l’échappement à pate de taupe ; mais les pendules étant
mis en mouvement doivent aller tant que la pendule mar-»
chera, & cela par Fengrénage de ces deux roues, qui dé«
 
Annotationen