Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (5.1727/31 (1735)) [Cicognara, 917E]

ÀPPROUVÉES PAR L’ACADÉMIE,

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M A C H I N E

POUR

PRENDRE HAUTEUR EN MER

PROPOSÉE

1729,
N °.339*

P A R M. * * *.

ÂB est un cercle de laiton divisé en degrés sur l’dpais*
seur de ses deux bords. Ce cercie est suspendu en C pas
une bouleenfermée entre deux caiottes qui forment une
chape iixée en Cette bouie peut se mouvoir dans
son emboîture , & peut s'y fixer quand on ie veut au
moyen d’un vis. Cette suspension est, à bien dire, un ge*
nou semblable à ceux qui sont pratiqués à tous les autres
instrumens de mathématique. A la partie inférieure du
cercle est un pendule S avec son poids qui répond dia-
métraiement à la suspension Cj ce poids entre dans un
bassin F que l’on remplit de mercure. Ce bassin tient à la
tige GQ , & au montant H où il est suspendu en manie-
re de bousiole , desorte que de quelque façon que l’on
incline rinstrument, le bassin tend toujours à se mettre
dans la situation horizontale, pourvu que sinclinaison ne
soit pas considérable, parce que le bassin n’a qu’un certain
jeu. Deux alidades LI, NO, sont posées sur les bords du
cercle ; i’alidade Lï est un peu plus basse que son oppo-
sé NO. La premiere est attaçhee au point L, autour du-
quel eilepeut tourner sur les degrés BIA ; l’autre alidade
est attachée en O, & la partie N se promene comme la
premiere sur le bord de i’instrument.

Rec.des Machines, Tome V. N