DOI issue:
Recueil des Machines Année 1735
DOI article:N. 432
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0067
APPROUVÉES PAR l’AcâDÉMIE. 4^
vls pour attacher ces rapes ? ôc l’on trouve auiïi chez — ■■
Pun ôc chez Tautre des roues séparées ? pour ceux qui veu- 1735»
lent les faire monter par leurs serruriers ôc menuiiïers N°. 432.
ordinaires. ——
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 2$ Mai 1733 ? Meilieurs de Mairan Ôc
de Moliere ont parié ainiï sur une Pvape à tabac d@
M. sAbbd Soumilie.
Nous avons examiné, par ordre de PAcadémie 3 une
nouvelle rape à tabac d’une nouvelie construdlion, in-
ventée par M. l’Abbé Soumille. Eiie est composée d 5une
roue de bois suspendue verticalement sur ses pivots dans
une espece de boîte, au haut de laqueüe est un trou
rond de grandeur proportionnée au bout de tabac ? ôc
qu 5on peut changer au besoin ; sur le plan de ia roue
sont des especes de scies de fer trempées en paquet ,
qu'on peut retirer Ôc remettre facilement, ôc rajuster
lorsqu elles sont usées, Ôc dont les dents sont perpendi-
culaires au pîan de la roue, que Fon fait tourner d’une
main avec une grande facilité au moyen d’un archet
horizontal, en lui présentant de sautre main le bout du
tabac appuyé sur un croiiïant, ôc que l’on presse sans
beaucoup d’effort contre la roue, plus ou moins ,seîon
que son veut que le tabac soit plus ou moins gros, ôcc.
II nous a paru que cette rape étoit d’un meiüeur
usage que les rapes ordinaires , ôc qu’eiie pouvoit durer
long-temps à un particulier, sans être obligé d’y retou-
cher, à cause que les dents en sont trempées : qu’on
pouvoit raper dans une minute une once de tabac sans
beaucoup de déchet, ce que nous avons éprouvé ne
pouvoir faire sur une rape ordinaire en un demi-quart-
d’heure , ôc que le tabac ne s’échaufîe pas sensiblement
en le rapant, à cause qu’ii ne touche pas le fond de la
rape, comme cela arrive dans ies rapes ordinaires.
vls pour attacher ces rapes ? ôc l’on trouve auiïi chez — ■■
Pun ôc chez Tautre des roues séparées ? pour ceux qui veu- 1735»
lent les faire monter par leurs serruriers ôc menuiiïers N°. 432.
ordinaires. ——
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
LE Mercredi 2$ Mai 1733 ? Meilieurs de Mairan Ôc
de Moliere ont parié ainiï sur une Pvape à tabac d@
M. sAbbd Soumilie.
Nous avons examiné, par ordre de PAcadémie 3 une
nouvelle rape à tabac d’une nouvelie construdlion, in-
ventée par M. l’Abbé Soumille. Eiie est composée d 5une
roue de bois suspendue verticalement sur ses pivots dans
une espece de boîte, au haut de laqueüe est un trou
rond de grandeur proportionnée au bout de tabac ? ôc
qu 5on peut changer au besoin ; sur le plan de ia roue
sont des especes de scies de fer trempées en paquet ,
qu'on peut retirer Ôc remettre facilement, ôc rajuster
lorsqu elles sont usées, Ôc dont les dents sont perpendi-
culaires au pîan de la roue, que Fon fait tourner d’une
main avec une grande facilité au moyen d’un archet
horizontal, en lui présentant de sautre main le bout du
tabac appuyé sur un croiiïant, ôc que l’on presse sans
beaucoup d’effort contre la roue, plus ou moins ,seîon
que son veut que le tabac soit plus ou moins gros, ôcc.
II nous a paru que cette rape étoit d’un meiüeur
usage que les rapes ordinaires , ôc qu’eiie pouvoit durer
long-temps à un particulier, sans être obligé d’y retou-
cher, à cause que les dents en sont trempées : qu’on
pouvoit raper dans une minute une once de tabac sans
beaucoup de déchet, ce que nous avons éprouvé ne
pouvoir faire sur une rape ordinaire en un demi-quart-
d’heure , ôc que le tabac ne s’échaufîe pas sensiblement
en le rapant, à cause qu’ii ne touche pas le fond de la
rape, comme cela arrive dans ies rapes ordinaires.