$6 Recueil des Machines
B, où il est soudé avec soin; Fextrêmité Z a îa forme
1741. d’un entonnoir, & à la partie supérieure O est attaché
N°. 440. un manche de cuir , ou autre matiere fîexible : elle porte
■■ un ajutage V, qui sert à diriger l’eau oii le besoin le
demande.
Esset.
La figure du baquet dans lequel on construit la ma-
chine, est arbitraire , il peut être quarré comme le repré-
sente le profil ( fig. 1, ) ou rond 5 tel qu’on le voit par
la figure 2 : l’on remplit d’eau ce baquet, ensuite, si on
ëleve le piston C, l’eau qui se communique par les ou-
vertures 1,1, pasiera dans i’ouverture S , éievera la sou-
pape R, ôc remplira le corps de pompe ; ce piston en
descendant refoulera la même eau , la soupape R se fer-
mera, & la soupape G s’ouvrira, i’eau entrera avec for-
ce dans le recipient B, où elle comprime si fortement
l’air renfermé , qu’après ce refoulement du piston, sa réac-
tion ou son resfort fait palser l’eau avec violence par l’ou-
verture Z , dans le tuyau HO, & s'éleve à la hauteur
de trente-cinq à quarante pieds de hauteur.
Dans le Tome premier, pag. 1 ji de ce recueil, je fais
la description d’une pompe de compreslion formée des
mêmes parties , & destinée au même usage ; par consé-
quent l’invention n’en est pas nouvelle, en comparant
la premiere avec les pompes dont on se sert à Paris. Je
dis que, par l’étendue de sa composition , elle ne peut être
d’un usage commode dans des endroits resserrés, tels que
desgreniers. Gelle de M. de Gensïane se réduit à un vo-
lume de 30 pouces de haut sur 18 pouces de large ,
qui approche asisez de celles de Paris , qui ont 16 pou-
ces de haut, sur 20 de longueur ; par conséquent l’une Ôc
l’autre de ces pompes pourront être d’une égale utilité
dans les mêmes circonstances.
RAPPORTi
/
B, où il est soudé avec soin; Fextrêmité Z a îa forme
1741. d’un entonnoir, & à la partie supérieure O est attaché
N°. 440. un manche de cuir , ou autre matiere fîexible : elle porte
■■ un ajutage V, qui sert à diriger l’eau oii le besoin le
demande.
Esset.
La figure du baquet dans lequel on construit la ma-
chine, est arbitraire , il peut être quarré comme le repré-
sente le profil ( fig. 1, ) ou rond 5 tel qu’on le voit par
la figure 2 : l’on remplit d’eau ce baquet, ensuite, si on
ëleve le piston C, l’eau qui se communique par les ou-
vertures 1,1, pasiera dans i’ouverture S , éievera la sou-
pape R, ôc remplira le corps de pompe ; ce piston en
descendant refoulera la même eau , la soupape R se fer-
mera, & la soupape G s’ouvrira, i’eau entrera avec for-
ce dans le recipient B, où elle comprime si fortement
l’air renfermé , qu’après ce refoulement du piston, sa réac-
tion ou son resfort fait palser l’eau avec violence par l’ou-
verture Z , dans le tuyau HO, & s'éleve à la hauteur
de trente-cinq à quarante pieds de hauteur.
Dans le Tome premier, pag. 1 ji de ce recueil, je fais
la description d’une pompe de compreslion formée des
mêmes parties , & destinée au même usage ; par consé-
quent l’invention n’en est pas nouvelle, en comparant
la premiere avec les pompes dont on se sert à Paris. Je
dis que, par l’étendue de sa composition , elle ne peut être
d’un usage commode dans des endroits resserrés, tels que
desgreniers. Gelle de M. de Gensïane se réduit à un vo-
lume de 30 pouces de haut sur 18 pouces de large ,
qui approche asisez de celles de Paris , qui ont 16 pou-
ces de haut, sur 20 de longueur ; par conséquent l’une Ôc
l’autre de ces pompes pourront être d’une égale utilité
dans les mêmes circonstances.
RAPPORTi
/