&pprouv£e$ par l’Academie.
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RAPPORT DES COMMISSAIRES. i74U
N' .44o8'
LE Mercredi 22 Mars ï74i , Mesîieurs Pitot & de--
Fouchy ont lu le rapport suivant sur les Pompes
de M. de Genssane.
Nous avons examiné, par ordre de FAcaddmie , un pro-
jet de pompes propres pour éteindre les incendies,
présenté par M. de GensTane. Deux corps de pompe sont
placés à côté l’un de l’autre dans un baquet qui leur
fournit l’eau, ôc communiquent tous deux dans un reser-
voir fermé de toutes parts, plein en partie de l’eau que
les pompes y fournissent, ôc en partie d’air qui étant
comprimé par l’eau que les pompes y chassent, la com-
prime aussi à son tour, ôc la force à s’échapper par un
tuyau qui trempe dans l’eau, ôc lui donne issue. Les pis-
tons des pompes sontmus par des balanciersqui sontlevés
ôcabaissés par les dents d’une lanterne, à l’axe de laquelle
est attachée une manivelle que l’on fait tourner à la main.
Par le calcul que fait M. de Genssane du produit de cette
pompe, il trouve que mue par un seul homme , elle peut
élever y? pintes d’eau par minute , à 3^ ou4o pieds.
Quoique ces sortes de pompes agissant par le ressort
de l’air , ne soient pas nouvelles ; cependant celle-ci nous
a paru simple ôc facile à construire, ôc nous croyons
qu’elle peut être employée utilement dans les ocçasions
^uxquelles l’Auteur la destine.
JR.ec» dês Mackines*
Tome vn, N
97
RAPPORT DES COMMISSAIRES. i74U
N' .44o8'
LE Mercredi 22 Mars ï74i , Mesîieurs Pitot & de--
Fouchy ont lu le rapport suivant sur les Pompes
de M. de Genssane.
Nous avons examiné, par ordre de FAcaddmie , un pro-
jet de pompes propres pour éteindre les incendies,
présenté par M. de GensTane. Deux corps de pompe sont
placés à côté l’un de l’autre dans un baquet qui leur
fournit l’eau, ôc communiquent tous deux dans un reser-
voir fermé de toutes parts, plein en partie de l’eau que
les pompes y fournissent, ôc en partie d’air qui étant
comprimé par l’eau que les pompes y chassent, la com-
prime aussi à son tour, ôc la force à s’échapper par un
tuyau qui trempe dans l’eau, ôc lui donne issue. Les pis-
tons des pompes sontmus par des balanciersqui sontlevés
ôcabaissés par les dents d’une lanterne, à l’axe de laquelle
est attachée une manivelle que l’on fait tourner à la main.
Par le calcul que fait M. de Genssane du produit de cette
pompe, il trouve que mue par un seul homme , elle peut
élever y? pintes d’eau par minute , à 3^ ou4o pieds.
Quoique ces sortes de pompes agissant par le ressort
de l’air , ne soient pas nouvelles ; cependant celle-ci nous
a paru simple ôc facile à construire, ôc nous croyons
qu’elle peut être employée utilement dans les ocçasions
^uxquelles l’Auteur la destine.
JR.ec» dês Mackines*
Tome vn, N