Recueil des Machines^ ésis
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INSTKUMENS
SERVANT A VAPORISER
I7J4.
N°. 49 J
LA POITRINE,
INVENTÊS
PAR M.r.GUIGNON, CHIRURGIEN.
LEs maladies, de quelque espece qu elles soient, ont
leur remede particulier ; mais il n’est pas toujours fa-
cile de les y appliquer ; le siége de ces maladies en font
la différence : celles qui affedent les fosses nazales, ies
poumons, enfin toutes les parties exposées au courant de
Fair, ont ordinairement des suites funestes , par la difti-
culté d’y porter immédiatement les remedes.
La propriété de sun ou l’autre des instrumens que
M. Guignon propose, est de distribuer dans la poitrine
par le moyen de l’inspiration 7 les vapeurs des remedes
propres à calmer la toux, à dissbudre ôt faire crever les
petits ulceres des bronches, ôt enfin à opérer leur effet
sans affoiblir l’estomac, qui ne l’est souvent que trop pat
le grand usage des loocs, des syrops, des huileux en gé-
néral , qui diminue l’appétit , rend la digestion difti-
cile, ia chylification de mauvaise qualité, ce qui ne fait
qu’augmenter la génération des récrémens ôt aider les
accroissemens de la maladie, ôt même disposer à bien
d’autres maux.
Le premier des ces instrumens consiste en une espece
de retorte A B C D A, formé de deux pieces. La partie
sqpérieure A B D semboîte avec la partie inférieure
N nn ij
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SERVANT A VAPORISER
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N°. 49 J
LA POITRINE,
INVENTÊS
PAR M.r.GUIGNON, CHIRURGIEN.
LEs maladies, de quelque espece qu elles soient, ont
leur remede particulier ; mais il n’est pas toujours fa-
cile de les y appliquer ; le siége de ces maladies en font
la différence : celles qui affedent les fosses nazales, ies
poumons, enfin toutes les parties exposées au courant de
Fair, ont ordinairement des suites funestes , par la difti-
culté d’y porter immédiatement les remedes.
La propriété de sun ou l’autre des instrumens que
M. Guignon propose, est de distribuer dans la poitrine
par le moyen de l’inspiration 7 les vapeurs des remedes
propres à calmer la toux, à dissbudre ôt faire crever les
petits ulceres des bronches, ôt enfin à opérer leur effet
sans affoiblir l’estomac, qui ne l’est souvent que trop pat
le grand usage des loocs, des syrops, des huileux en gé-
néral , qui diminue l’appétit , rend la digestion difti-
cile, ia chylification de mauvaise qualité, ce qui ne fait
qu’augmenter la génération des récrémens ôt aider les
accroissemens de la maladie, ôt même disposer à bien
d’autres maux.
Le premier des ces instrumens consiste en une espece
de retorte A B C D A, formé de deux pieces. La partie
sqpérieure A B D semboîte avec la partie inférieure
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