DOI issue:
Recueil des Machines Année 1754
DOI article:[N. 494]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0616
468 Recueil des Machines
B C D, de la même maniere que le dessus ôc le defîbus
ï 7 r 4 d’une tabatiere ; mais cette fermeture laifîe des échancrures
* qui forment la fente B E, que l'on pourroit augmenter
*^ j* ou diminuer, en tournant ces deux pieces dans leur em-
boiture : il faut cependant Ja régler de façon qu’elle ait
un peu plus d’ouverture que Torifice circulaire A, qus
doit avoir environ trois lignes de diametre, par consé-
quent la fente B E doit être étroite.
Le canon F peut s’ajuster à l’extrêmité A ; il doit être
de bois ou de cuir : on peut le tourner en différens sens,
pour le placer relativement à la situation que le malade
est obligé de garder : par cette précauti^ , il n’est pas
non plus exposé à se bruler en embouchant cet instru-
ment, dont voici Fusage.
On suppose de l’eau chaude dans le fonds de la retorte,
jusqu à la hauteur H ; ôc que ce vase soit embouché par
le tube F, la vapeur I qui s’exhalera sera attirée dans le
temps de l’inspiration, par Tair de l’athmosphere, qui est
obligé de passer par l’ouverture BE, pour alier dilater
les poumons, supposant néanmoins que l’on ne respîrera
pas par le nez ; car la vapeur I, qui est vis-à-vis l’ouver-
ture B E, étant rencontrée par cet air, en sera saisse ôc
entraînée dans les lieux assse£tés.
Ce vase est susceptible de différentes grandeurs & figu-
res; on peut prolonger son col dans différens cas, sur-
tout lorsqu’on voudra inspirer ia vapeur de quelques ma-
tieres difficiles à volatiliser, en mettant le fond de Ja
retorte sur un bain de sable ou de cendre, & même quand
on voudra continuer le même degré de chaleur pendant
long-temps : le prolongement alors est pour éloigner le
malade du feu que l’on aura mis sur une hauteur comme
sur une chaise.
Quand on voudra employer une vapeur aromatique,
on n’aura qu’à mettre les mixtes dans la retorte, ôc y ver-
ser dessus l’eau chaude, ou bouillante ou autrement j
B C D, de la même maniere que le dessus ôc le defîbus
ï 7 r 4 d’une tabatiere ; mais cette fermeture laifîe des échancrures
* qui forment la fente B E, que l'on pourroit augmenter
*^ j* ou diminuer, en tournant ces deux pieces dans leur em-
boiture : il faut cependant Ja régler de façon qu’elle ait
un peu plus d’ouverture que Torifice circulaire A, qus
doit avoir environ trois lignes de diametre, par consé-
quent la fente B E doit être étroite.
Le canon F peut s’ajuster à l’extrêmité A ; il doit être
de bois ou de cuir : on peut le tourner en différens sens,
pour le placer relativement à la situation que le malade
est obligé de garder : par cette précauti^ , il n’est pas
non plus exposé à se bruler en embouchant cet instru-
ment, dont voici Fusage.
On suppose de l’eau chaude dans le fonds de la retorte,
jusqu à la hauteur H ; ôc que ce vase soit embouché par
le tube F, la vapeur I qui s’exhalera sera attirée dans le
temps de l’inspiration, par Tair de l’athmosphere, qui est
obligé de passer par l’ouverture BE, pour alier dilater
les poumons, supposant néanmoins que l’on ne respîrera
pas par le nez ; car la vapeur I, qui est vis-à-vis l’ouver-
ture B E, étant rencontrée par cet air, en sera saisse ôc
entraînée dans les lieux assse£tés.
Ce vase est susceptible de différentes grandeurs & figu-
res; on peut prolonger son col dans différens cas, sur-
tout lorsqu’on voudra inspirer ia vapeur de quelques ma-
tieres difficiles à volatiliser, en mettant le fond de Ja
retorte sur un bain de sable ou de cendre, & même quand
on voudra continuer le même degré de chaleur pendant
long-temps : le prolongement alors est pour éloigner le
malade du feu que l’on aura mis sur une hauteur comme
sur une chaise.
Quand on voudra employer une vapeur aromatique,
on n’aura qu’à mettre les mixtes dans la retorte, ôc y ver-
ser dessus l’eau chaude, ou bouillante ou autrement j