20 Ÿ
APPROUVÉES PAR lAcADÉMIE.
MOULIN A PAPIER,
1742.
P ERFECT10 N N È
PAR M. DE GENSSANE.
CEtte machine est un coffre ABCD5 figure 1 , cons-
truit de bons madriers de deux pouces d’épais-
seur, d’un bois sain & dur, d’une qualité arbitraire,
pourvu que ce ne soit pas de chêne, parce que ce
boit noirciroit la matiere dont on fait le papier. Dans
l’intérieur de ce coffre est formée une espece d’ellipse,
dont ie coté rentre en dedans dans son milieu pour lais-
ser aux deux extrêmités du coffre deux capacités H, H,
à peu-près rondes : cette espece de mortier est construit
de douves de bois blanc, inclinées, arrêtées parlehaut
contre les parois du coffre, & par le bas dans une rai-
nure taillée sur le fond même.
Au milieu du coffre &: du mortier sont arrêtés deux
forts morceaux de bois E, F taiilés en coins, & que l’on
voit distin&ement dans la fîgure 2 , qui est un profil
pris sur le travers de la machine. Sur chacun sont en-
castrées deux forteslamesd’acierPp Q, fig. 2 ôt 5 ,de deux
pouces de largeur, qui regnent sur toute la longueur ,
& qui ont une saiüie d’un petit quart de pouce hors
du bois: ces lames doivent être trempées Ôt cannelées
diagonalement en sens contraire de la noix dont nous
allons parler.
La noix G est faite en cône renversé d’un bon bois
d’orme , dont la surface , qui doit être dressée au tour ,
est garniede petites lames d’acier, fig 4, posées diago-
nalement, Ôt enfoncées dans le bois, jusqu’à ce qu’elles
Rec, dcs Machin.es. Tome VII. C c
APPROUVÉES PAR lAcADÉMIE.
MOULIN A PAPIER,
1742.
P ERFECT10 N N È
PAR M. DE GENSSANE.
CEtte machine est un coffre ABCD5 figure 1 , cons-
truit de bons madriers de deux pouces d’épais-
seur, d’un bois sain & dur, d’une qualité arbitraire,
pourvu que ce ne soit pas de chêne, parce que ce
boit noirciroit la matiere dont on fait le papier. Dans
l’intérieur de ce coffre est formée une espece d’ellipse,
dont ie coté rentre en dedans dans son milieu pour lais-
ser aux deux extrêmités du coffre deux capacités H, H,
à peu-près rondes : cette espece de mortier est construit
de douves de bois blanc, inclinées, arrêtées parlehaut
contre les parois du coffre, & par le bas dans une rai-
nure taillée sur le fond même.
Au milieu du coffre &: du mortier sont arrêtés deux
forts morceaux de bois E, F taiilés en coins, & que l’on
voit distin&ement dans la fîgure 2 , qui est un profil
pris sur le travers de la machine. Sur chacun sont en-
castrées deux forteslamesd’acierPp Q, fig. 2 ôt 5 ,de deux
pouces de largeur, qui regnent sur toute la longueur ,
& qui ont une saiüie d’un petit quart de pouce hors
du bois: ces lames doivent être trempées Ôt cannelées
diagonalement en sens contraire de la noix dont nous
allons parler.
La noix G est faite en cône renversé d’un bon bois
d’orme , dont la surface , qui doit être dressée au tour ,
est garniede petites lames d’acier, fig 4, posées diago-
nalement, Ôt enfoncées dans le bois, jusqu’à ce qu’elles
Rec, dcs Machin.es. Tome VII. C c