R E C U E I L D S S M A C H ï N E S.
I 63
—î^i
C O M P A S
POUR TRACER DES SPIRALES,
1 N V E N T È
1742.
N°.4^*
PAR M. DE TILIERES.
CE compas ( fîg. 1. ) est composé d’une jambe A quï
ne tourne point, taraudée à sa partie supérieure,
pdur recevoir l’écrou quis’éleve, & qui s’abaisseen
tournant le long de cette vis , & par ce mouvement elle
fait tourner & ouvrir, en remontant, la seconde jambe
mobile C.
La jambe immobile porte une tête plate d, au moyen de
laquelle on peut facilement asî'ujettir la jambe inimobile:
l’écrou B eft sixé à un support e qui tient à sa partie infé-
rieure à un anneau D; cet anneau s’éleve avec la vis le long
de la partie de la jambe qui 11’est pas taraudée ? de maniere
que par cette coilstruclion l’écrou se trouve affermi & s’é-
leve le long de la vis ? d’un mouvement uniforme? & sans
balotage. L’écrou B fait tourner la jambe mobile , ôt la
fait ouvrir cn montant par le rnoycn d’uiie fichc^ ? qui
entre dans une rainure g qui fait partie de cette jambe:
cette fiche tient à un petit écrou h qui est dans une
coulisse i ; la vis y qui pasfe par cet écrou esl rivée par
les deux bouts , ensorte qu’elle ne peut ni avancer ? ni
reculer; lorsqu’on tourne cette vis , l’écrou avance ou
recule dans la couiisse, selon le sens dont 011 tourne la
vis.
I.a jambe mobile g m C esl angulaire, afin que les
pointes puisfent s’approcher comme on le voit en n, ôt
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C O M P A S
POUR TRACER DES SPIRALES,
1 N V E N T È
1742.
N°.4^*
PAR M. DE TILIERES.
CE compas ( fîg. 1. ) est composé d’une jambe A quï
ne tourne point, taraudée à sa partie supérieure,
pdur recevoir l’écrou quis’éleve, & qui s’abaisseen
tournant le long de cette vis , & par ce mouvement elle
fait tourner & ouvrir, en remontant, la seconde jambe
mobile C.
La jambe immobile porte une tête plate d, au moyen de
laquelle on peut facilement asî'ujettir la jambe inimobile:
l’écrou B eft sixé à un support e qui tient à sa partie infé-
rieure à un anneau D; cet anneau s’éleve avec la vis le long
de la partie de la jambe qui 11’est pas taraudée ? de maniere
que par cette coilstruclion l’écrou se trouve affermi & s’é-
leve le long de la vis ? d’un mouvement uniforme? & sans
balotage. L’écrou B fait tourner la jambe mobile , ôt la
fait ouvrir cn montant par le rnoycn d’uiie fichc^ ? qui
entre dans une rainure g qui fait partie de cette jambe:
cette fiche tient à un petit écrou h qui est dans une
coulisse i ; la vis y qui pasfe par cet écrou esl rivée par
les deux bouts , ensorte qu’elle ne peut ni avancer ? ni
reculer; lorsqu’on tourne cette vis , l’écrou avance ou
recule dans la couiisse, selon le sens dont 011 tourne la
vis.
I.a jambe mobile g m C esl angulaire, afin que les
pointes puisfent s’approcher comme on le voit en n, ôt
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