Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

APPROUVÉES PAR L’AcADlMlE. 461

17S3<

NOUVEAU MOTEUR

I N F E N T É

PAR M. SARREBOURG.

AB est un tambour sur lequel on roule? en forme da
pas de vis, plus ou moins serré, un tuyau CDF.
La partie F s’éieve au dessus de la circonférence, pour
recevoir un bouchon qui doit fermer exadlement cette
partie : l’autre extrêmité D C monte vers le centre du
tambour, & reste ouverte.

C’est par le moyen du mercure, que Fon introduit par
l’ouverture F de ce tuyau, que le tambour fait ses ré-
volutions. Le mercure reste suspendu par le poids de l’air,
ainsi que dans les barometres ordinaires ; mais le mercure
supposé occuper l’espace F I, la demi - circonférence
F I D, plus pesante que FKD, doit l’emporter; cet ef-
fet se répéte, & continue jusqu’à ce que le mercure arrive
en C D : alors le tambour s’arrête, & pour le remonter, il
fauttourner le tambour en sens contraire, pour que le mer-
cure retourne par le chemin qu’il a parcouru, jusqu’au
bouchon F.

La roue dentée H ôcson pignon L, n’ont d’autre usage
que pour faire voir que ce moteur peut être employé à
toutes sortes de mouvement de pendule, où l’on ne pour-
roit, faute de place, se servir de poids, ou à d’autre
machine de ce genre.

RÀPPORT DES COMMISSAIRES.

NOus avons exâminé, par ordre de l’Académie, un
moyen proposé par M. deSarrebourg, de Nanci en
Lorraine, pour faire mouvoir une roue par le poids du
mercure.