Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

MONTRE A EQUATION,

INVENTÊE

PAR M. JEAN-BAPTISTE DU TERTRE,

HORLOGER.

L’Extérieur de cette montre est, comme toutes les àu*
tres y formé d’un cadran, au centre duquel sont les
aiguilles des heures & des minutes du temps moyen ; ceca-
dran a de plus une portion de cercle QZK, ôt une secon-
de aiguille des minutes du temps vrai W, concentrique
aux deux autres, ôt qui marque les minutes du temps
vrai, sçavoir, sur la portion d’arc QZ divisé en quinze
parties, pour l’avance, ôt sur la portion ZK divisée en
i 6 pour le retard, de maniere que l’aiguille du temps
moyen étant à o au point Z, l’aiguille des minutes du
temps vrai marque i’équation additive ou soustra&ive.

Le mouvementqui mene l’aiguilledes minutes, &cel-
le des heures du temps moyen, ne differe point de celui
des montres ordinaires à l’égard du mouvement de i’aiguil-
le des minutes du temps vrai : en voici la méchanique.

L’aiguille des minutes du temps vrai a deux mouve-
mens.

Le premier lui fait faire un tour dans une heure : le fe-
cond la dirige par le moyen de la courbe d’équation, qui
faisant une révolution entiere dans une année, lui fait
parcourir 16 minutesen retard, ôt i j 1 minutes en avance.

Pour produire le premier mouvement, sur la tige de la
grande roue moyenne est un canon auquel est rivé la roue
A , qui engrene avec la roue B, de même grandeur Ôc
ReC' de$ Machines, TomeVII, V