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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1745
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N. 469
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0389
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ÀPPROUVÉES PÂR l'AcâDÉMIE, 28p

J74$*
N°.4 6ÿ'

M A C H I N E

POUR PURIFIER L’EAU,

INVENTÉE

PAR M. AMYj AVGCAT.

Ette machine consiste en une caisie AB, dont les cô-

v^. tés AC jCD sont percés de plusieurs trous, dans les-
quels on fait entrer à demeure autant de cornets EEE,‘
&c. que l’on bouche avec des dponges ; chaque cor-
net, comme on le voit par le profil F G, esi; fixé de
maniere que sa plus grande base E, qui est de 6 pou-
ces , est extérieure, Ôt la petite base T de 3 pouces
est en-dedans de la caisse; on peut ausil substituer à
la place de cette grande caisse, un bateau que son
percera, & auquel on appliquera les mêmes cornets
dont le nombre & l’arrangement est arbitraire. On joint
à cette caisse un bateau K R, qui reçoit l’eau clarifiée
par le moyen d’un manche de cuir L attaché aux
tuyaux M, N , & pour une plus parfaite purification , 011
partage la capacité du bateau K R en 3 ou 4 compar-
timens, par les cloisons O, P, Q, qui sont percées
de même que la caisse A B d’une quantité de trous , qui
portent de semblables cornets que i’on bouche aussl
avec des éponges, de sorte que i’eau qui sera dans la
partie Q R aura été fiitrée quatre fois.

L’inventeur a proposé de joindre la caisse A B, au
bateau K R par deux tuyaux de fonte S T ; mais en ce
cas il faudroit que les deux tuyaux fussent assez solides
pour qu’un des corps ssottant pût imprimer son mou-

Rec. des Machines,

TomeVIL Oo
 
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