Recueil des Machines,
3 21
174.6.
LIT MILITAIRE,—
1 N V E N T É
PAR M. FRESNEL.
CE lit est une application du hamac, si connu sous
le nom de branie, ou lit de matelot, dont la sus-
pension est porte'e par deux supports GD,EF, de deux
pieds six pouces de haut : chaque support est composé de
trois morceaux, quise replient l’un sur i’autre en faisceau,
& qui, étant écarté, sont assujettis en trépieds d’une ou»;
verture déterminée par des lames G, H, qui doiventêtrc
ou de tole ou d’autre fer fort mince, asiemblées de ma-
niere qu’elles puifîent ausii se replier ôc se ioger entre les
pieces de bois, lorsqu’on les réunit ensemble.
Une barre de bois IK L M N , d’environ sept à huit pieds
de longueur, dont Jes extrêmités I, N sont ga rnies de pointes
de fer, sert à contenir les supports à la distance nécessaire
pour placer le branle ; cette barre est de trois pieces qui sè
brisentauxendroitsK,L , & dontlapartie arcquée enM,
répond à la tête de ceiui qui y est couché.
La tige V, placée à la brisure L , porte le pavillonTTa
Le branle A B est fait d’un couti double bien matelass'é;
ses extrêmités sont tenues écartées quarrément, par des
arcs de bois tels que S X, percd de quantité de trous*
dans lesquels passent les cordes du hamac, qui se joignent
ensuite enforme de deux martinets, saisispar une corde
à boucie R qui s’accroche à la tête de chaque support*
& porte sur une gorgeP que l’on y a ménagée : les arcs
de bois S X servent à écarter les cordons l’un de l’autre,
ôt à remédier par là au peu de distance des deux supports2
Rec. des Machines. Tome VII. S s
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174.6.
LIT MILITAIRE,—
1 N V E N T É
PAR M. FRESNEL.
CE lit est une application du hamac, si connu sous
le nom de branie, ou lit de matelot, dont la sus-
pension est porte'e par deux supports GD,EF, de deux
pieds six pouces de haut : chaque support est composé de
trois morceaux, quise replient l’un sur i’autre en faisceau,
& qui, étant écarté, sont assujettis en trépieds d’une ou»;
verture déterminée par des lames G, H, qui doiventêtrc
ou de tole ou d’autre fer fort mince, asiemblées de ma-
niere qu’elles puifîent ausii se replier ôc se ioger entre les
pieces de bois, lorsqu’on les réunit ensemble.
Une barre de bois IK L M N , d’environ sept à huit pieds
de longueur, dont Jes extrêmités I, N sont ga rnies de pointes
de fer, sert à contenir les supports à la distance nécessaire
pour placer le branle ; cette barre est de trois pieces qui sè
brisentauxendroitsK,L , & dontlapartie arcquée enM,
répond à la tête de ceiui qui y est couché.
La tige V, placée à la brisure L , porte le pavillonTTa
Le branle A B est fait d’un couti double bien matelass'é;
ses extrêmités sont tenues écartées quarrément, par des
arcs de bois tels que S X, percd de quantité de trous*
dans lesquels passent les cordes du hamac, qui se joignent
ensuite enforme de deux martinets, saisispar une corde
à boucie R qui s’accroche à la tête de chaque support*
& porte sur une gorgeP que l’on y a ménagée : les arcs
de bois S X servent à écarter les cordons l’un de l’autre,
ôt à remédier par là au peu de distance des deux supports2
Rec. des Machines. Tome VII. S s