Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

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'APPROUVÉES PAR l’AcàD Ë»Ml E.

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M A C H I N E

POUR NETTOYER LES PORTS

ET ENLEYER DU SABLE,

I N V. E N T £ E

CEtte machine consiste en deux bateauxA,B5 fixês
par ies deux ancres G 5D , à i’endroit du port ou dq
la riviere que l’on veut nétoyer.

Le premier bateau A, pius petit que le second, ne
contient qu’une roue E, qu’uii seui homme fait mouvoir
au moyen des cheviiles dont la circonférence se trouve
garnie; l’axe de cette roue est un treuil, sur lequel s’en-
roule ie cordage F G , dont Textrêmité est attachée à la
partie inférieure de la cuiiier I, cette pelle ou cuiîler
qui est de fer, a 4 pieds de largeur sur 5 de profondeur
éc un & demi de hauteur; elle est suspendue par 4 corda-
ges; sçavoir, deux tel que K, fixés sur le derriere de la
peile, & deux autres tels que L, pareillement attachés sur
le devant ; les deux premiers cordages K passent sur deux
poulies comme M, & les deux autres cordages L sur deux
poulies comme N ; cespouiies sont portéesaux extrêmités
d’une%ascule formée par deux longues piéces de bois,
parallelement asTemblées ; mais cette figure n’étant qu’un
profil, 011 ne peut voir que la piece N P Q : il faut donc
imaginer cet assemblage comme un resiangle mobile an
point P, ôc assujetti par un tourillon au grand montant R
de la cage qui renferme la machine.

Dans l’intérieur de la bascule, est une roue S, dont
la circonférence est garnie de chevilles horisontales 3 8q

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