Recueil des Machines; i2y
»MXMXXMMX=MXXMMM MXMX=XMMMM
M A C H I N E
1748.
N°.^42.
POUR CHARGER DES SERPENTEAUX
ET AUTRES PIECES D’ARTIFICE,
INVENTÉE
PAR LE SIEUR PASDELOUP.
CEtte machine, construite pour charger îooserpen-
teaux en fort peu de temps , & qui pourroit sêtre
pour un plus grand nombre , est composée de deux plan-
ches de p pouces en quarré : celle de dessus AC , a un
pouce trois quarts d’épaisseur ; elle est mobile & percée
cie facon à pouvoir recevoir les serpenteaux. La plan-
che de dessous, B , n’a qu’un pouce a épaisseur 3 & sert à
porter les serpenteaux que l’on introduit dans les trous
de la planche supérieure ; & lorsque la machine est en-
tiérement garnie, on faît païïer les deux leviers DD,
entre les deux pieces AB, par ce moyen on dleve la
planche A C , & les serpenteaux se trouvent de niveau
avec la piece.
On se sert ensuite de la seconde machine EF;le cy-
ündre E, rempli de poudre, communique au tuyau quarré
N, garni à sa partie inférieure d’un entonnoir F ; ce
tuyau est fermé par deux languettes G P, placé à la
distance convenable, pour déterminer la charge de cha-
que artifice. Chaque languette contenue par leur ressorc
R S, est percée d’un trou qui ne se présente au passage
du tuyau que quand on pousse chaque languette , de ma-
niere que l’on commence à pousser la languette supé-
rieure G , la poudre du rdservoir E descend sur la se-
* Q iij
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M A C H I N E
1748.
N°.^42.
POUR CHARGER DES SERPENTEAUX
ET AUTRES PIECES D’ARTIFICE,
INVENTÉE
PAR LE SIEUR PASDELOUP.
CEtte machine, construite pour charger îooserpen-
teaux en fort peu de temps , & qui pourroit sêtre
pour un plus grand nombre , est composée de deux plan-
ches de p pouces en quarré : celle de dessus AC , a un
pouce trois quarts d’épaisseur ; elle est mobile & percée
cie facon à pouvoir recevoir les serpenteaux. La plan-
che de dessous, B , n’a qu’un pouce a épaisseur 3 & sert à
porter les serpenteaux que l’on introduit dans les trous
de la planche supérieure ; & lorsque la machine est en-
tiérement garnie, on faît païïer les deux leviers DD,
entre les deux pieces AB, par ce moyen on dleve la
planche A C , & les serpenteaux se trouvent de niveau
avec la piece.
On se sert ensuite de la seconde machine EF;le cy-
ündre E, rempli de poudre, communique au tuyau quarré
N, garni à sa partie inférieure d’un entonnoir F ; ce
tuyau est fermé par deux languettes G P, placé à la
distance convenable, pour déterminer la charge de cha-
que artifice. Chaque languette contenue par leur ressorc
R S, est percée d’un trou qui ne se présente au passage
du tuyau que quand on pousse chaque languette , de ma-
niere que l’on commence à pousser la languette supé-
rieure G , la poudre du rdservoir E descend sur la se-
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