126 Recueil des Machines
—conde languette P j lâchant ensuite la languette G, elle
1742. poussée par Je ressort R , ôc forme le passage à la pou*
N°.448. dre qui se trouve alors séparée ôc comprise entre les deux
- — languettes. Cette poudre tombe dans i’entonnoir, si l’on
pousse de même îa languette infe'rieure P ; ôc l’enton-
noir introduit dans le serpenteau, y conduit la charge^
On bourre ensuite la poudre avec une baguette de fer,
M. de la Chaumette a employé une semblable méchani->
que dans un fourniment décrit dans ce Recueil , I ere ad-»
dition, tome III, page p ôc suivantes.
L’entonnoir couvert K , renferme la composition qu’iî
faut ausii introduire dans cliaque serpenteau ; cet enton-
noir est traversé par une baguetteML, ôc en enfonçant
ôc retirant alternativement i’extrêmité L , dans chaque
serpenteau , on y fait couler la quantité de composition
nécessaire à chacun.
Tous les serpenteaux dtant remplis ôc battus; on re*?
tire les deux leviers D D, la planche A C tombe , les
serpenteaux se trouvant presque à découvert, on les re-.
tire pour les étrangler en se servant de la machine in-;
ventée par l’Auteur, ôc qu’il a présentée à l’Académie en
17où elle est décihc,
II eft certain qu’en se servant de ces machines, un Ar-*
tificier peut faire beaucoup plus d’artifice dans le même
espace de temps qu un autre n’en pourroit faire par les
usages ordinaires qu’enseigne le métier, puisqu’on perdl
beaucoup de temps à prendre les fusées l’une après l’au-
tre, ôc y faire couler la poudre, ôc que l’on ne peut
jamais distribuer en quantité parfaitement égale, ôc ii
feroit à desirer que l’on put l’employer à 1 a charge des
susées des bombes, tant pour l’accélération du travail*
■que pour la justesse de la charge.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
TV ! Ous avons examiné, par ordre de la Compagnîe |
une machine pour charger des serpenteaux ôc au^
—conde languette P j lâchant ensuite la languette G, elle
1742. poussée par Je ressort R , ôc forme le passage à la pou*
N°.448. dre qui se trouve alors séparée ôc comprise entre les deux
- — languettes. Cette poudre tombe dans i’entonnoir, si l’on
pousse de même îa languette infe'rieure P ; ôc l’enton-
noir introduit dans le serpenteau, y conduit la charge^
On bourre ensuite la poudre avec une baguette de fer,
M. de la Chaumette a employé une semblable méchani->
que dans un fourniment décrit dans ce Recueil , I ere ad-»
dition, tome III, page p ôc suivantes.
L’entonnoir couvert K , renferme la composition qu’iî
faut ausii introduire dans cliaque serpenteau ; cet enton-
noir est traversé par une baguetteML, ôc en enfonçant
ôc retirant alternativement i’extrêmité L , dans chaque
serpenteau , on y fait couler la quantité de composition
nécessaire à chacun.
Tous les serpenteaux dtant remplis ôc battus; on re*?
tire les deux leviers D D, la planche A C tombe , les
serpenteaux se trouvant presque à découvert, on les re-.
tire pour les étrangler en se servant de la machine in-;
ventée par l’Auteur, ôc qu’il a présentée à l’Académie en
17où elle est décihc,
II eft certain qu’en se servant de ces machines, un Ar-*
tificier peut faire beaucoup plus d’artifice dans le même
espace de temps qu un autre n’en pourroit faire par les
usages ordinaires qu’enseigne le métier, puisqu’on perdl
beaucoup de temps à prendre les fusées l’une après l’au-
tre, ôc y faire couler la poudre, ôc que l’on ne peut
jamais distribuer en quantité parfaitement égale, ôc ii
feroit à desirer que l’on put l’employer à 1 a charge des
susées des bombes, tant pour l’accélération du travail*
■que pour la justesse de la charge.
RAPPORT DES COMMISSAIRES.
TV ! Ous avons examiné, par ordre de la Compagnîe |
une machine pour charger des serpenteaux ôc au^