Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

APPROUVÉES P A R L’AcADÉMIE. I I s

INVENTÉE

LEprincipal objet de cette invention esl de mettre
les cheminées à i’abri des accidens du feu. Le tuyau
supposé droit, on établithorisontalement deux chassis AB,
( hg. i & 2.) garnis de leurs battans, aux extrêmités de
la cheminée ; ie premier A à quelque distance au-dessous
du couronnement, Ôc le second B , un peu au-dessus de
la tablette : les deux battans se communiquent leurs mou-
vemens, au moyen d’une chaîne C D ; le chassis supé-
rieur A esi: garni d’une seconde chaîne E , qui paise
sur Ja poulie F pratiquée dans répaisseur de la lan-
guette, rentre dans le tuyau, ôc porte un contrepoids H,
au bout duquel est unanneau I, qui s’accroche au crû-
chetK, iorsque l’on tient les trapes ouvertes, ôc que l’on
fait du feu dans l’âtre. Si le feu prend à la cheminée, on
ne fait que dégager l’anneau I du crochet K, iestra-
pes se ferment par ieur propre poids, ôt sont aisujetties
dans cette situation par une 3 e chaîne L M, ( fîg. 1.) qui
passe en dehors.

Dès que le feu est entierement étouffé , on lâche la chaî-
ne M, & ensuite on ne fait que pousser en haut la trape
inférieure B, ôc le contrepoids H, qui 11’est guère moins
pesant que ie deux trapes, les éleve, ôcon remet le crochet
en son lieu K.

Pour faire usage de cette decouverte, il faut être bien as-
suré de ia solidité des languettes, ôc de la bonté de la ma-
çonnerie 5 elle ne peut même être appiiquée avec succès 9

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