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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1744
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N. 464
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0345
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Recueil des Màchines;

1744*

N ü.

TRAI-FILLERIE,-

POUR LE FIL A PIGNON,

P A R M. B L A K E Y.

DE tous les Arts, l’Horlogerie est celui où l’on re-:

cherche ie plus de facilité dans l’exécution , en con-
servant la justesse ôc la préciston dont chaque partie eft
susceptible.

Avant de trouver les machines à refendre les roues ,
les Artistes étoient obligés de les diviser ôc de les fendre
à la main ; il en étoit de même pour les pignons ; tel que
A, tant pour la pendule que pour la montre : ce travail
étoit long, pénible, ôc sujet à bien des erreurs , ôc par-
là ii ne se trouvoit que très-peu de bonne piece d’hor-
logerie.

La machine à refendre les roues n’a pas été plutôt
imaginée, que l’on a cherché à se procurer le même
avantage, pour les pignons du grand volume, c’est-à-
dire, des pendules , ôc on y elt parvenu par diffèrentes
inventions , qui presque toutes ont rempli les vues de
Fouvrier. Ii n’en étoit pas de même des pignons du petit
volume, c’eft-à-dire, des montres ; on ne pouvoit faire
usage des machines à cause de leurs petits diametres.

On a imaginé de tirer du fil à pignon tel que B, par
des filieres dont ies trous sont divisés ôc refendus en diffé-
rens nombres d’ailes , comme on ie voit en C ; on com-
prend bien que quand on veut faire un pignon, on coupe
un morceau de ce fil, de la longueur de toute la tige,

& on üe réserve de partie canelée qu’autant qu’ii en fauc
 
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