DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1744
DOI Artikel:N. 464
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0346
2^ Rëcuëil de$ Machines-
--»> pour ddterminer la longueur du pignon 9 que l’on fînit
1744. ènsuite à la lime.,
N ç\4<)4. Les Anglois étoient seuls en posïeiïion de cette décou-
•-verte depuis plus de 40 ans, lorsque le sieur Blakey a
présenté ce travail à ÎAcadémie.
Outre les filieres formées par des trous de tout nombre
ordinaire, il se sert principalement d’un tour DE asiez
semblable à ceux dont les Orfevres se servent pour ti-
rer leur fii d’argent; ce tour a 2 pieds de rayon, ôc fait
mouvoir le treuil F,G, sur lequel s’enveloppe une groiïe
corde F H; à rextrêmité H est un anneau de fer N, qui
tient les branches de la tenaille I , qui tire le fil à pignon
du trou de la siliere K; cette filiere esl retenue par le
montant L M. L’établi sur leauei se fait ce tirage doit être
solide, & inébranlable ; ii doit avoir 1 pied 3 pouces de
large, & sa longueur ordinaire eiï de 10 pieds : il est com-
posé de plusieurs parties que Fon met les unes au bout
des autres pour l’aionger, lorsque le fii est fort long, car
chaque brin se tire en une opération, 011 ne le reprend
point pour ne pas gâter avec la tenaille les parties du fU
canelé, qui ont ddja passé; on enduit ce fil de cire avant
de i introduire dans ia filiere. Le sieur Blakey a bien
*Le iS voulu travaiiler en ma présence,* ôc voici les observan
Mars 1749. j|ons que sai pu faire dans Ls opdrations.
Le picmier tirage est en rond, comme le fil de fer or--
dinaire ; il a 1 ligne de diametre, & un morceau d’acier
de 3 pieds s’est aliongé de 3 pouces dans ce premier ti>
rage : ensuite on le paiïe dans une siliere dont l’ouverture
est à six pans, & après l’avoir tiré 4 à 5 fois dans cette
forme, 011 le recuit, & on le tire en creux pour faire des
pignons de 6. Un morceau de 2 pieds n pouces, après
îe premier tirage en creux s’est allongé de 3 pouces, après
ïa deuxieme cuisson le même morceau s’est allongé de -
5 pouces, & enfin après le troisiéme il s’est augmenté de
7 pouces. Le fieur Biakey esl aulsi le premier qui ait tiré
i’âcie^
--»> pour ddterminer la longueur du pignon 9 que l’on fînit
1744. ènsuite à la lime.,
N ç\4<)4. Les Anglois étoient seuls en posïeiïion de cette décou-
•-verte depuis plus de 40 ans, lorsque le sieur Blakey a
présenté ce travail à ÎAcadémie.
Outre les filieres formées par des trous de tout nombre
ordinaire, il se sert principalement d’un tour DE asiez
semblable à ceux dont les Orfevres se servent pour ti-
rer leur fii d’argent; ce tour a 2 pieds de rayon, ôc fait
mouvoir le treuil F,G, sur lequel s’enveloppe une groiïe
corde F H; à rextrêmité H est un anneau de fer N, qui
tient les branches de la tenaille I , qui tire le fil à pignon
du trou de la siliere K; cette filiere esl retenue par le
montant L M. L’établi sur leauei se fait ce tirage doit être
solide, & inébranlable ; ii doit avoir 1 pied 3 pouces de
large, & sa longueur ordinaire eiï de 10 pieds : il est com-
posé de plusieurs parties que Fon met les unes au bout
des autres pour l’aionger, lorsque le fii est fort long, car
chaque brin se tire en une opération, 011 ne le reprend
point pour ne pas gâter avec la tenaille les parties du fU
canelé, qui ont ddja passé; on enduit ce fil de cire avant
de i introduire dans ia filiere. Le sieur Blakey a bien
*Le iS voulu travaiiler en ma présence,* ôc voici les observan
Mars 1749. j|ons que sai pu faire dans Ls opdrations.
Le picmier tirage est en rond, comme le fil de fer or--
dinaire ; il a 1 ligne de diametre, & un morceau d’acier
de 3 pieds s’est aliongé de 3 pouces dans ce premier ti>
rage : ensuite on le paiïe dans une siliere dont l’ouverture
est à six pans, & après l’avoir tiré 4 à 5 fois dans cette
forme, 011 le recuit, & on le tire en creux pour faire des
pignons de 6. Un morceau de 2 pieds n pouces, après
îe premier tirage en creux s’est allongé de 3 pouces, après
ïa deuxieme cuisson le même morceau s’est allongé de -
5 pouces, & enfin après le troisiéme il s’est augmenté de
7 pouces. Le fieur Biakey esl aulsi le premier qui ait tiré
i’âcie^