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Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]
Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent — 7.1734/​54 (1777) [Cicognara, 917G]

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Recueil des Machines Année 1744
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N. 464
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https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0347
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ÀPPROUVÉES PAR l’ÂCADÉMIE: i'sj

Tacier à pignon d’un assez fort diametre pour être em- —
ployé aux pignons des pendules. *744» f

'En conséquence de l’approbation de sAcadémie 5 ledit NVq.ô'q,.
iieur Biakey a obtenu le privilége exclusif qu’il desiroit.---—-

RAPPORT DES COMMISSAIRES,

MOnsieur lc Controleur Général ayant demandé, paf
sa lettre du 24 Avril dernier, l’avis de l’Académie-,'

;sur la bonté ôc sur l’utilité d’un acier tiré à pignons pour
montres & pendules, qui iui a été presente par le sieur
Biakey, comme ie produit d’un art qu’on a tenté plu'*
sieurs fois inutilement de dëcouvrir en France, & dont
les Angiois étoient seuls en possession depui's plus de qua-
rante ans : Nous Commissaires nommés par rAcadémie , 1
avons examinë cet acier tiré par siliere en pignons à tous
les nombres d’aîles qu’on peut employer dans i’Horloge-
rie, & sayant trouvé au moins aussi parfait que l’acier à
pignons d’Angieterre , auquel nous i’avons comparé
nous nous sommes transportés chez le sieur Blakey , pour
le faire travailler en notre présence. Nous l’avons trouvé
Jbien fourni de toutes les machines 6t fiiieres dont ii a du
se jservir pour tirer les différens aciers à pignons qu’ii a
présentés; & ce qu’ii a.fait devant nous prouve qu’ii ess:
véritablement possesscur de cet art. Nous croyons pou-
voir assurer qu ii est le premier qui l’ait porté à sa perfec-
tion dans ce pays ; qu’il est aussi le premier qui ait tiré
l’acier à pignons d’un assez fort diametre, pour être en>
ployé aux pignons des pendules que les Horlogers tant
en Angleterre qu’en France^ étoient oblîgés de fendrô
eux-mêmes. Cette découverte n’a pu sefaire qu’après une
longue suite d’essais qui ont dû lui couter beaucoup ;mais
il est presque impostibie d’évaluer cette dépense,à laquelle
il faut ajouter les frais d’un moulin qu’il a été obligé d’é-;
quiper à Crecy en Brie 5 pour préparer ses aciers. Nou^

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