Recueil des Machines.
'PP'
Ï74U
MACHINE HYDRAULIQUE,
INVENTÉE
PAR M. DE GENSSANE.
AEst un grand cylindre de cuivre ou de fer de fonte
bien poli, au bas duquel est un tuyau de commu-
nication qui joint le tuyau B.
C est un piston de bois traversé, ôt fortement atta-
clié à sa tige.
D est un bioc de plomb de la figure du piston éga-
lement traversé par la même tige ; il est d’un poid égal
aux quatre neuviemes d’une colonne d’eau qui auroit pour
base celle du cylindre, ôt pour hauteur ceiie du tuyauB.
GF est une double soupape conique ; on voit à sins-
peâion du dessein , que le cone inférieur G bouche son
oriiice de la même maniere que le cone supérieur F
bouche le sien, ce qui se fait alternativement, c’est-à-
dire, que sorifice G étant bouché , l’orifice F est ou-
vert.
L’eauentrant par une chute d’environ dix-huit pieds
dans le tuyau B , tombe dans le cylindre A, ôc fait le-
verle piston C, jusqu’à ce que le petit plan incliné O
ait reculé la détente N , qui tient accroché le ievier M :
alors ce levier emporté par le poids , qui au bout op-
posé échappe ôt éleve le tirant P par le petit crochetî,
ferme par conséquent le clapet F, Ôt ouvre Torifice G ;
pour lors Peau du tuyau B n’ayant plus de communica-
tion avec le cylindre, ôc celle de ce dernier trouvant une
sortie en G, s’échappe par là , laifîe tomber le pis-
£on C p avec le piomb D 3 ôc force le balancier E 9 au
'PP'
Ï74U
MACHINE HYDRAULIQUE,
INVENTÉE
PAR M. DE GENSSANE.
AEst un grand cylindre de cuivre ou de fer de fonte
bien poli, au bas duquel est un tuyau de commu-
nication qui joint le tuyau B.
C est un piston de bois traversé, ôt fortement atta-
clié à sa tige.
D est un bioc de plomb de la figure du piston éga-
lement traversé par la même tige ; il est d’un poid égal
aux quatre neuviemes d’une colonne d’eau qui auroit pour
base celle du cylindre, ôt pour hauteur ceiie du tuyauB.
GF est une double soupape conique ; on voit à sins-
peâion du dessein , que le cone inférieur G bouche son
oriiice de la même maniere que le cone supérieur F
bouche le sien, ce qui se fait alternativement, c’est-à-
dire, que sorifice G étant bouché , l’orifice F est ou-
vert.
L’eauentrant par une chute d’environ dix-huit pieds
dans le tuyau B , tombe dans le cylindre A, ôc fait le-
verle piston C, jusqu’à ce que le petit plan incliné O
ait reculé la détente N , qui tient accroché le ievier M :
alors ce levier emporté par le poids , qui au bout op-
posé échappe ôt éleve le tirant P par le petit crochetî,
ferme par conséquent le clapet F, Ôt ouvre Torifice G ;
pour lors Peau du tuyau B n’ayant plus de communica-
tion avec le cylindre, ôc celle de ce dernier trouvant une
sortie en G, s’échappe par là , laifîe tomber le pis-
£on C p avec le piomb D 3 ôc force le balancier E 9 au