DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1742
DOI Artikel:N. 453
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Ïs4 Recueil des Machines
même nombre. Sur ce canon ii y en a un autre pareille-
1742. ment rivé à la roue C, parfaitement semblable aux pre-
N°.4^3. mieres roues A, B , & au-desïus de toutes ces roues est
v le pont D E, sur lequel est ajusté à canon, un chalsis
d’acier qui tient une portion de cercle dentée, laquelle
engrene dans le rateau F , ce rateau est mis en mouve-
ment par le moyen d’un bras G, dont sextrêmité porte
toujours sur les bords de la courbe d’équation placée sur
la roue V.
Pour communiquerle mouvement de la roue Aqui por-
te l’aiguille du temps moyen à la roue C, qui porte celle
du soleil ou du temps vrai, il y a sur le chassis deux ponts
H, I, qui retiennent la roue L, de même diametre
& même nombre que les trois autres A , B, C, & sur
les axes des roues B, & L, sont deux petites roues M ,
N, qui engrenent dans la roue O , placée au centre.
II faut observer que la roue A faisant un tour dans une
heure , le fait faire de même à la roue B & à la roue
M : cette roue ayant son diametre trois fois plus petit que
la roue O , lui fait faire un tour en trois heures ; la roue
N, pareille àla roueM, fait trois tours dans un seul de
la roue O, par conséquent dans une heure, de même que
îa roue L, puisqu’elies ont l’axe commun: la roue L,
engrenant dans la roue C, qui porte i’aiguiile du soleil,
lui fait donc faire un tour dans une heure , c’est ce qu’on
a eu pour objet. Eile doit encore avancer & retarderirré-
gulierement, pour marquer séquation. Le second prin-
cipe de mouvement va le faire concevoir.
II y a un canonà la tige de la grande roue moyenne qui
porte la roue A : un pignon rivé du côté de la platine en-
grene dans la roue P, qui porte de même un autre pignon,
qui fait mouvoir la roue R ; cette roue par ses nombres ,
fait son tour en 12 heures, c’est, proprement dit, la roue
de cadran : à cette derniere roue R qui est au centre , est
tivé un pignon qui mene la roue S ; elle fait une révoiu-
même nombre. Sur ce canon ii y en a un autre pareille-
1742. ment rivé à la roue C, parfaitement semblable aux pre-
N°.4^3. mieres roues A, B , & au-desïus de toutes ces roues est
v le pont D E, sur lequel est ajusté à canon, un chalsis
d’acier qui tient une portion de cercle dentée, laquelle
engrene dans le rateau F , ce rateau est mis en mouve-
ment par le moyen d’un bras G, dont sextrêmité porte
toujours sur les bords de la courbe d’équation placée sur
la roue V.
Pour communiquerle mouvement de la roue Aqui por-
te l’aiguille du temps moyen à la roue C, qui porte celle
du soleil ou du temps vrai, il y a sur le chassis deux ponts
H, I, qui retiennent la roue L, de même diametre
& même nombre que les trois autres A , B, C, & sur
les axes des roues B, & L, sont deux petites roues M ,
N, qui engrenent dans la roue O , placée au centre.
II faut observer que la roue A faisant un tour dans une
heure , le fait faire de même à la roue B & à la roue
M : cette roue ayant son diametre trois fois plus petit que
la roue O , lui fait faire un tour en trois heures ; la roue
N, pareille àla roueM, fait trois tours dans un seul de
la roue O, par conséquent dans une heure, de même que
îa roue L, puisqu’elies ont l’axe commun: la roue L,
engrenant dans la roue C, qui porte i’aiguiile du soleil,
lui fait donc faire un tour dans une heure , c’est ce qu’on
a eu pour objet. Eile doit encore avancer & retarderirré-
gulierement, pour marquer séquation. Le second prin-
cipe de mouvement va le faire concevoir.
II y a un canonà la tige de la grande roue moyenne qui
porte la roue A : un pignon rivé du côté de la platine en-
grene dans la roue P, qui porte de même un autre pignon,
qui fait mouvoir la roue R ; cette roue par ses nombres ,
fait son tour en 12 heures, c’est, proprement dit, la roue
de cadran : à cette derniere roue R qui est au centre , est
tivé un pignon qui mene la roue S ; elle fait une révoiu-