DOI issue:
Recueil des Machines Année 1754
DOI article:[N. 494]
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0617
APPROUVÉES PAR l’AcADÊMIE» 46$
ensuite boucher la retorte, afin de laisser infuser les
mixtes; par ce moyen, l’on sera à même de profiter de
toute la vertu des remedes.
Enfin, ce vase efl à la poitrine, au larinx & à la gorge
ce que la seringue est au bas-ventre : par son secours on
peut prévenir des afle£lions qui pourroient être fort
graves; son usage sera très>bon dans des occasions où
l’on ne pourroit faire prendre des médicamens aux ma-
lades qu’avec difliculté.
Le second inflrument, que M. Guignon propose , est
un tube serpentin L M N, plus ou nioins long & plus
ou moins recourbé; il peut être de verre, ou de toute
autre matiere : il sert à introduire dans la poitrine des
remedes plus fixes que les vapeurs, & dont on composera
des syrops, ou que l’on mêlera dans un véhicule plus
efficace & plus ou moins épais : on en lubrifiera ce tube,
après quoi on l’embouchera par l’extrêmité N ; par ce
moyen on conçoit que pendant l’inspiration, l’air, obligé
de passer par l’entonnoir L ôt delà dans les différentes
lînuosités au tube, se chargera des particules qui se dé-
tacheront par le frottement de l’air même, qui les por-
tera dans les poumons à chaque inspiration.
Pour mieux diiposer ces matieres à se détacher par
petites parties , on pourroit placer l’instrument entre
deux compresses de linge bien échauffées, qui communi-
queroient la chaleur au tube, & ensuite à la matiere syro-
peuse; celle-ci pour lors sera facilement , & en plus
grande quantité, entraînée par le courant d’air, qui d’aila
leurs setrouvera à un degré de chaleur , dont on ne
peut quattendreun boneffetdans cessortes de maladies.
On pourroit aussi se servir d’un semblable instrument
dans la Bronchotomie, en l’adaptant à la canule qsson
introduit dans la plaie ; il serviroit non-seulement à puri-
fier l’air, mais encore à en corriger sa froideur.
Le Rapport des Commissaires ci-après fait mention des
1754.
N°. 45? 3.
ensuite boucher la retorte, afin de laisser infuser les
mixtes; par ce moyen, l’on sera à même de profiter de
toute la vertu des remedes.
Enfin, ce vase efl à la poitrine, au larinx & à la gorge
ce que la seringue est au bas-ventre : par son secours on
peut prévenir des afle£lions qui pourroient être fort
graves; son usage sera très>bon dans des occasions où
l’on ne pourroit faire prendre des médicamens aux ma-
lades qu’avec difliculté.
Le second inflrument, que M. Guignon propose , est
un tube serpentin L M N, plus ou nioins long & plus
ou moins recourbé; il peut être de verre, ou de toute
autre matiere : il sert à introduire dans la poitrine des
remedes plus fixes que les vapeurs, & dont on composera
des syrops, ou que l’on mêlera dans un véhicule plus
efficace & plus ou moins épais : on en lubrifiera ce tube,
après quoi on l’embouchera par l’extrêmité N ; par ce
moyen on conçoit que pendant l’inspiration, l’air, obligé
de passer par l’entonnoir L ôt delà dans les différentes
lînuosités au tube, se chargera des particules qui se dé-
tacheront par le frottement de l’air même, qui les por-
tera dans les poumons à chaque inspiration.
Pour mieux diiposer ces matieres à se détacher par
petites parties , on pourroit placer l’instrument entre
deux compresses de linge bien échauffées, qui communi-
queroient la chaleur au tube, & ensuite à la matiere syro-
peuse; celle-ci pour lors sera facilement , & en plus
grande quantité, entraînée par le courant d’air, qui d’aila
leurs setrouvera à un degré de chaleur , dont on ne
peut quattendreun boneffetdans cessortes de maladies.
On pourroit aussi se servir d’un semblable instrument
dans la Bronchotomie, en l’adaptant à la canule qsson
introduit dans la plaie ; il serviroit non-seulement à puri-
fier l’air, mais encore à en corriger sa froideur.
Le Rapport des Commissaires ci-après fait mention des
1754.
N°. 45? 3.