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Recueil des Machines Année 1744
DOI article:N. 463
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0328
Sqô Recueil des Machines
«-■— tous les travaux de main qu’on est obligé d’employei?
1744. à ces sortes d’opérations.
N°. 46^3 Si on donnoit à l’alembic de cette machine une gram,
— deur capable de contenir 24 ou 27 muids d’eau, cora^.
me cela se pratique dans îa plupart de celles qu’on éta-
blit sur les mines, elle pourroit faire tourner des roua-<
^ ges avec beaucoup de force, ainsi qu’011 va le demon-
trer ; il sera seulement question d’avoir un puits qui four^
nisse à mesure dequoi remplacer l’eau qui s’évapore.
Soit un terrein quelconque AB ( fig. 9 ), sur lequel
011 construit une pareille machine, qui éleve l’eau du
réservoir C, pratiqué sur le terrein, jusqu’au réservoir
F à 2j pieds de hauteur ; parce que nous avons const
taté au commencement de cette description, que cette
machine fournira, dans le réservoirF, 60 muids d’eau
dans l’espace d’une minute, c’est-à-dire, 480 pieds cm
bes.
Qu’on établisse sur le même terrein une roue DE,
qui n’ait que 16 pieds de diametre, pour que le vo-
lume ne soit pas embarrassant, qu’on pratique un canal
depuis F jusqu’en D sur la roue, par la supposition ce
canal sera de 9 pieds, diflerence entre la hauteur du
réservoir ôe celle de la roue.
Par les regles de la chute des corps, îa vîtesse que
Peau aura acquise au bas de ce canal, sera de 23 pieds
& quelques pouces par seconde: or le produit ci-dessus5
avec une pareille vîtefîe formera un courant de 4p pou-
ces quarrés de jauge, ou , ce qui est le même , la
surface frappée par le courant en D sera de 4p pou-<
ces deux tiers, qui par la loi du choc des corps pro-
duiront un effort de 219 îivres.
On sçait que pour qu’une roue reçoive de la part d’uni
courant le plus grand effet possible, sa vîtesse doit être
environ le tiers de celle du courant, & alors l’effort
qu’elle en recevra se,ra les j de la force absolue du cou-
rant <j
«-■— tous les travaux de main qu’on est obligé d’employei?
1744. à ces sortes d’opérations.
N°. 46^3 Si on donnoit à l’alembic de cette machine une gram,
— deur capable de contenir 24 ou 27 muids d’eau, cora^.
me cela se pratique dans îa plupart de celles qu’on éta-
blit sur les mines, elle pourroit faire tourner des roua-<
^ ges avec beaucoup de force, ainsi qu’011 va le demon-
trer ; il sera seulement question d’avoir un puits qui four^
nisse à mesure dequoi remplacer l’eau qui s’évapore.
Soit un terrein quelconque AB ( fig. 9 ), sur lequel
011 construit une pareille machine, qui éleve l’eau du
réservoir C, pratiqué sur le terrein, jusqu’au réservoir
F à 2j pieds de hauteur ; parce que nous avons const
taté au commencement de cette description, que cette
machine fournira, dans le réservoirF, 60 muids d’eau
dans l’espace d’une minute, c’est-à-dire, 480 pieds cm
bes.
Qu’on établisse sur le même terrein une roue DE,
qui n’ait que 16 pieds de diametre, pour que le vo-
lume ne soit pas embarrassant, qu’on pratique un canal
depuis F jusqu’en D sur la roue, par la supposition ce
canal sera de 9 pieds, diflerence entre la hauteur du
réservoir ôe celle de la roue.
Par les regles de la chute des corps, îa vîtesse que
Peau aura acquise au bas de ce canal, sera de 23 pieds
& quelques pouces par seconde: or le produit ci-dessus5
avec une pareille vîtefîe formera un courant de 4p pou-
ces quarrés de jauge, ou , ce qui est le même , la
surface frappée par le courant en D sera de 4p pou-<
ces deux tiers, qui par la loi du choc des corps pro-
duiront un effort de 219 îivres.
On sçait que pour qu’une roue reçoive de la part d’uni
courant le plus grand effet possible, sa vîtesse doit être
environ le tiers de celle du courant, & alors l’effort
qu’elle en recevra se,ra les j de la force absolue du cou-
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