3%6 Recueil des Machin^s
On diminue beaucoup cet inconvénient en posant la
1748. roue de rencontre à côté du régulateur sur la platine de
No 481. coq : par-là sa grandeur devient égale à celle du balan-
—- cier, sans queceiui-ci en souffre aucune diminution. Nous
rapporterons les avantages de cette construction après
avoir décrit les parties qui la composent.
N O est la platine du coq, sur laquelle est établie la
roue de rencontre G H, & le balancier T V.
Le plan inférieur de la roue G H est divisé en qua-
rante-quatre parties égales, ôt porte autant de chevilies
limées en biseau, de façon que le plan de chacune forme
une espece de triangle : le profÜ de cette roue est repré-
scnté en g h.
Au deisous du balancier , sur son axe, est entée à
canon une courbe AE tellement disposée, que la roue
de rencontre, en la poussant, a toujours une force pro-
portionnelie aux diiférentes tentions du ressort spirah
Sur ce même axe, mais au dessus du balancier & au
dessous du spiral, est aussi fixé le demi-cylindre C I, dont
l’extrêmité C est arrondie, & de laquelle une ligne tirée
au centre du balancier, formeroit, avec la courbeAE,
un angle mixte de quatre-vingts degrés, à très-peu près.
L’emploi de cedit cylindre CI, ou plutôt du point
C, est de pousser à chaque vibration l’extrêmité de la
branche P Q du levier recourbé QPX, & de faire en-
trer X dans les dents de la roue de rencontre. Sans cet
effet, le ressort R M tendant toujours à retenir la bran-
che P X contre la cheville K, 011 l’extrêmité X ne peut
plus être rencontrée par les dents, la roue de rencontre
& tout le rouage tourneroient librement Ôc avec ac-
célération.
Esset de cette conjlruction.
Lorsqu’on vient de remonter la montre, la dent qui
se trouve au point D écarte la courbe y tend Je ressort
<r
On diminue beaucoup cet inconvénient en posant la
1748. roue de rencontre à côté du régulateur sur la platine de
No 481. coq : par-là sa grandeur devient égale à celle du balan-
—- cier, sans queceiui-ci en souffre aucune diminution. Nous
rapporterons les avantages de cette construction après
avoir décrit les parties qui la composent.
N O est la platine du coq, sur laquelle est établie la
roue de rencontre G H, & le balancier T V.
Le plan inférieur de la roue G H est divisé en qua-
rante-quatre parties égales, ôt porte autant de chevilies
limées en biseau, de façon que le plan de chacune forme
une espece de triangle : le profÜ de cette roue est repré-
scnté en g h.
Au deisous du balancier , sur son axe, est entée à
canon une courbe AE tellement disposée, que la roue
de rencontre, en la poussant, a toujours une force pro-
portionnelie aux diiférentes tentions du ressort spirah
Sur ce même axe, mais au dessus du balancier & au
dessous du spiral, est aussi fixé le demi-cylindre C I, dont
l’extrêmité C est arrondie, & de laquelle une ligne tirée
au centre du balancier, formeroit, avec la courbeAE,
un angle mixte de quatre-vingts degrés, à très-peu près.
L’emploi de cedit cylindre CI, ou plutôt du point
C, est de pousser à chaque vibration l’extrêmité de la
branche P Q du levier recourbé QPX, & de faire en-
trer X dans les dents de la roue de rencontre. Sans cet
effet, le ressort R M tendant toujours à retenir la bran-
che P X contre la cheville K, 011 l’extrêmité X ne peut
plus être rencontrée par les dents, la roue de rencontre
& tout le rouage tourneroient librement Ôc avec ac-
célération.
Esset de cette conjlruction.
Lorsqu’on vient de remonter la montre, la dent qui
se trouve au point D écarte la courbe y tend Je ressort
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