APPROUVÉES PAR l'ÀCADÉMIE.
tions ont cepèndant duré quinze à seize secondes. tmrrsmatas&mam
Un second avantage de cet échappementj c’esl qu’il 17^8.
ne s’y fait aucune chûte de la roue de rencontre sur le N°.q8i„
régulateur , ou sur des palettes fixées sur son axe : la »- ■■■.
courbe vient rencontrer ia dent en repos, la fait reculer,
ôc toute îa chûte se fait ensuite sur un obstacle entiére-
ment étranger au balancier ; c’est-à-dire en X : mais dans
réchappement ordinaire , après avoir écarté i’une des
palettes ? la roue de rencontre tom'be sur sautre avec
accéiération ; elle détruit par-îà une partie du mouve-
ment qu’elle venoit d imprimer au balancier ; eile en dé-
range la vibration, ôc cette chûte occafîonne en outre
beaucoup d’usure; c’est un défaut qui regne dans tous les
échappemens qui ont paru jusqu ici.
La troisieme propriété de i’échappement à dètmte est:
une compensation des inégalités du moteur supérieur,
de beaucoup à celie que produit ia construèlion ordi-
naire , sans qu’ii soit besoin d’y mettre de l’huile ? 6c sans
aucun surcroit de frottement ; il paroîtroit d’abord que
n’y ayant qu’une moitié des vibrations libres pour une
diminution donnée? ie retard, qui nait dans une des mon-
tres de M. leRoy, devroit être moitié seuiement de celui
qui survient dans une montre ordinaire par cette même di-
minution. Pour entendre comment ce retard y sera encore
pius diminué, ii faut remarquer que non-ieulement une
moitié des vibrations est totalement libre par le nouvel
échappement, mais que de plus ces vibrations libres de-
viennent pius lentes que celles qui se font à i’aide de la
force motrice, ôc du resfort spiral combinés ; d’oîi il suit
que ie retard , produit par la diminution de forcemotrice,
décroît nécesTairement 6c par la liberté d’une moitié des
vibrations, ôc par le moins de temps employé pour cha-
cune de celles qui se font à i’aide du spiral, joint à la
force motrice.
Pour confirmer ce raisonnement ; M. le Roy a detendu
tions ont cepèndant duré quinze à seize secondes. tmrrsmatas&mam
Un second avantage de cet échappementj c’esl qu’il 17^8.
ne s’y fait aucune chûte de la roue de rencontre sur le N°.q8i„
régulateur , ou sur des palettes fixées sur son axe : la »- ■■■.
courbe vient rencontrer ia dent en repos, la fait reculer,
ôc toute îa chûte se fait ensuite sur un obstacle entiére-
ment étranger au balancier ; c’est-à-dire en X : mais dans
réchappement ordinaire , après avoir écarté i’une des
palettes ? la roue de rencontre tom'be sur sautre avec
accéiération ; elle détruit par-îà une partie du mouve-
ment qu’elle venoit d imprimer au balancier ; eile en dé-
range la vibration, ôc cette chûte occafîonne en outre
beaucoup d’usure; c’est un défaut qui regne dans tous les
échappemens qui ont paru jusqu ici.
La troisieme propriété de i’échappement à dètmte est:
une compensation des inégalités du moteur supérieur,
de beaucoup à celie que produit ia construèlion ordi-
naire , sans qu’ii soit besoin d’y mettre de l’huile ? 6c sans
aucun surcroit de frottement ; il paroîtroit d’abord que
n’y ayant qu’une moitié des vibrations libres pour une
diminution donnée? ie retard, qui nait dans une des mon-
tres de M. leRoy, devroit être moitié seuiement de celui
qui survient dans une montre ordinaire par cette même di-
minution. Pour entendre comment ce retard y sera encore
pius diminué, ii faut remarquer que non-ieulement une
moitié des vibrations est totalement libre par le nouvel
échappement, mais que de plus ces vibrations libres de-
viennent pius lentes que celles qui se font à i’aide de la
force motrice, ôc du resfort spiral combinés ; d’oîi il suit
que ie retard , produit par la diminution de forcemotrice,
décroît nécesTairement 6c par la liberté d’une moitié des
vibrations, ôc par le moins de temps employé pour cha-
cune de celles qui se font à i’aide du spiral, joint à la
force motrice.
Pour confirmer ce raisonnement ; M. le Roy a detendu