DOI issue:
Recueil des Machines Année 1751
DOI article:N. 484
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.30640#0532
402 Recueil des Machines
faic pareillement tourner la roue I, sur laquelle ell con-
175* 1. centriquement fixé une poulie K à pointe, autour de la-
j^°.484. queile roule une corde L L jointe à l’axe par ses extrêmi-
••- tés, ôc qui par le moyen des quatre poulies MMMM
(fig. 1.) répond au poidsN, au contre-poids O, & au
mouvement de la pendule P. Cette pendule ne renferme
aucune nouveauté ; elle marque les heures, minutes ôc
secondes, concentrique à sordinaire. Mais comme le
courant d’air feroit continuellement tourner le rouage
Ôc monteroit trop le poids? l’Auteur interpose, entre ia
grande ouverture B dela boîte (fig. 1.) ôc le moulinet D ,
unepetite vanneR, suspendue par unfii defer, qui tientà
Fextrêmité S d’unebascule.Cette vanne est contrebaiancée
par le contre-poidsT, moins pesant que la vanne, afin
que celle-ci puisse tomber par son propre poids, ôc se
mouvoir librement dans les coulisses où elle est ajustée :
cette vanne doit être de papier ou autre matiere iégere.
Esset,
Lorsque l’air fait mouvoir le rouage, ôc que le poids N
monte , il rencontre l’extrêmité S de la bascule qu’ii
éieve, Ôc en même temps la vanne qui n’opp'ofe qu’une
très-petite résistance ; pour lors le courant d’air se trou-
vant coupé n’agit plus sur ie moulinet D : le tout étant
en repos, ii n’y a plus que le poids qui, par sa pesatiteur,
fait mouvoir la pendule ; Ôc suivant les expériences qu’en
a fait i’Inventeur pendant une année, le poids doit rester
dans cette situation à deux ou trois pouces de différence,
au moins, neuf mois de i’année : à l’égard de i’été, où
le vent fournit lemoins, le poids n’a descendu que six
pouces dans les plus grandes chaleurs de 17 $0,
Les pieces ponètuées n’ont point été exécutées; esses
11e sont ici représentées que comme une idée de i’Âuteur,
qui ne se proposoit de les appliquer que pour la conser-
vation de i’ouvrage ; ii convient même qu’elies sont inu-;
faic pareillement tourner la roue I, sur laquelle ell con-
175* 1. centriquement fixé une poulie K à pointe, autour de la-
j^°.484. queile roule une corde L L jointe à l’axe par ses extrêmi-
••- tés, ôc qui par le moyen des quatre poulies MMMM
(fig. 1.) répond au poidsN, au contre-poids O, & au
mouvement de la pendule P. Cette pendule ne renferme
aucune nouveauté ; elle marque les heures, minutes ôc
secondes, concentrique à sordinaire. Mais comme le
courant d’air feroit continuellement tourner le rouage
Ôc monteroit trop le poids? l’Auteur interpose, entre ia
grande ouverture B dela boîte (fig. 1.) ôc le moulinet D ,
unepetite vanneR, suspendue par unfii defer, qui tientà
Fextrêmité S d’unebascule.Cette vanne est contrebaiancée
par le contre-poidsT, moins pesant que la vanne, afin
que celle-ci puisse tomber par son propre poids, ôc se
mouvoir librement dans les coulisses où elle est ajustée :
cette vanne doit être de papier ou autre matiere iégere.
Esset,
Lorsque l’air fait mouvoir le rouage, ôc que le poids N
monte , il rencontre l’extrêmité S de la bascule qu’ii
éieve, Ôc en même temps la vanne qui n’opp'ofe qu’une
très-petite résistance ; pour lors le courant d’air se trou-
vant coupé n’agit plus sur ie moulinet D : le tout étant
en repos, ii n’y a plus que le poids qui, par sa pesatiteur,
fait mouvoir la pendule ; Ôc suivant les expériences qu’en
a fait i’Inventeur pendant une année, le poids doit rester
dans cette situation à deux ou trois pouces de différence,
au moins, neuf mois de i’année : à l’égard de i’été, où
le vent fournit lemoins, le poids n’a descendu que six
pouces dans les plus grandes chaleurs de 17 $0,
Les pieces ponètuées n’ont point été exécutées; esses
11e sont ici représentées que comme une idée de i’Âuteur,
qui ne se proposoit de les appliquer que pour la conser-
vation de i’ouvrage ; ii convient même qu’elies sont inu-;