Recueil des Machines
imprdvues , ce qui vous fait pexdre souvrage d’une
175^, campagne.
N°.4P2. II seroit donc important de trouver un sur moyen de
-— fonder sans le secours des épuisemens, en battant les pi-
lots, &; posant le griilage dans seau avec autant de solidité
que si on travaiiloit à lèc.
M. Labelye, Ingénieur au service d’Angleterre, com-
mença en 1738 à fonder, par encaisfement, ie Pont de
"Westminster sur la Tamise , 011 il supprima ia pratique
ordinaire des batardeaux ; mais aussi trouva-t-ii dans cet
ouvrage une facilité qui ne se rencontre pas toujours :
le fond de i’empiacement ayant été jugé affez solide pour
se dispenser de piioter, c’est ce qui a été jusqu’à present
la grande difliculté, non pas pour enroncer ies piiots,
mais pour en receper ies têtes sur un même niveau, afin
que ie griilage puisse les recouvrir ôc porter également
par-tout.
M. Beiidor , dans la deuxieme partie de fon Architechir&
Hydraulique, Tomell, donne ladescription d’une machine
à receper ies piiots au niveau du griliage , Ôc qui se meut
à l’aide de vingt-huit hommes ainfl qu ii est fupputé; car
cette machine n’a pas encore été mise en usage. Ces
hommes tirent & poussent ia scie sur un sens perpendi-
cuiaire aux ssancs de la pilie, ce qui tranche tout enfembie
un seui rang des pilots : on a tout lieu d’efpérer qu’elle
réuflira dans son exécution dans le cas pour lequel elle
a été composée , ce qui n’a lieu que pour une petite
hauteur d’eau ; mais comme ii s’agit ici d’une plus grande
hauteur, il saut avoir recours à un autre moyen ; c’est à
quoi je prétends suppléer, avec le fecours du moulin à
l’eau, dontje vaisdonner ladescription, ôc que je suppose
être fait pour réceper les pilots, à une profondeur de
vingt pieds sous ies basses eaux, & même davantage ü
le cas le requéroit.
Avant de décrire les pieces qui composent cette ma-
imprdvues , ce qui vous fait pexdre souvrage d’une
175^, campagne.
N°.4P2. II seroit donc important de trouver un sur moyen de
-— fonder sans le secours des épuisemens, en battant les pi-
lots, &; posant le griilage dans seau avec autant de solidité
que si on travaiiloit à lèc.
M. Labelye, Ingénieur au service d’Angleterre, com-
mença en 1738 à fonder, par encaisfement, ie Pont de
"Westminster sur la Tamise , 011 il supprima ia pratique
ordinaire des batardeaux ; mais aussi trouva-t-ii dans cet
ouvrage une facilité qui ne se rencontre pas toujours :
le fond de i’empiacement ayant été jugé affez solide pour
se dispenser de piioter, c’est ce qui a été jusqu’à present
la grande difliculté, non pas pour enroncer ies piiots,
mais pour en receper ies têtes sur un même niveau, afin
que ie griilage puisse les recouvrir ôc porter également
par-tout.
M. Beiidor , dans la deuxieme partie de fon Architechir&
Hydraulique, Tomell, donne ladescription d’une machine
à receper ies piiots au niveau du griliage , Ôc qui se meut
à l’aide de vingt-huit hommes ainfl qu ii est fupputé; car
cette machine n’a pas encore été mise en usage. Ces
hommes tirent & poussent ia scie sur un sens perpendi-
cuiaire aux ssancs de la pilie, ce qui tranche tout enfembie
un seui rang des pilots : on a tout lieu d’efpérer qu’elle
réuflira dans son exécution dans le cas pour lequel elle
a été composée , ce qui n’a lieu que pour une petite
hauteur d’eau ; mais comme ii s’agit ici d’une plus grande
hauteur, il saut avoir recours à un autre moyen ; c’est à
quoi je prétends suppléer, avec le fecours du moulin à
l’eau, dontje vaisdonner ladescription, ôc que je suppose
être fait pour réceper les pilots, à une profondeur de
vingt pieds sous ies basses eaux, & même davantage ü
le cas le requéroit.
Avant de décrire les pieces qui composent cette ma-