Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (7.1734/54 (1777)) [Cicognara, 917G]

APPROUVÉES PAR l’ÀCADÉMïE. 471

ïleur de Finstrument : on peut aggrandir, diminuer ou 1.-.—

fermer absolument cette ouverture, en faisant rouler ôc 175*4.
glisser l’une sur l’autre les deux pieces du vaisseau; on N°. 493;

adapte encore, quand on le juge à propos, àl’extrêmité--

du col de cette espece de retorte, un tuyau de bois ou de
cuir, ou de quelqu’autre matiere, afin qu’on puisse l’em-
boucher sans craindre de se brûler, lorsque le fonds du
vaisseau efl: placé sur le feu, ou qu’il contient un fluide
trop échaufîé; ainsi à chaque inspiration, c’est un air
nouveau, qui, s’insinuant par l’ouverture longitudinale
de l’instrument, saisit dans ie corps de la retorte la vapeur
ou îes corpuscules que l’on veut faire pénétrer dans sin-
térieur du poumon. Cette opération peut se faire sans
que le malade soit obligé de sortir de son lit, ou même
de changer de situation. Le second instrument que
M. Guignon propose, est un tuyau de verre fait en forme
de serpentin. Dans rcxuêmitô dvasdc, on insinue quelque
syrops, ou quelque looc, ou quelqu’autre ssuide vis-
queux quon fait glisser dans les sinuosités du tuyau ; ôc
Fair que l’on inspire par l’autre extrêmité, en traversarit
rapidement ^ emporte plusieurs corpuscules. Nous avons
nous-mêmes essayé ce tuyau, ôc nous avons senti qu’après
quelques inspirations, le fonds de la gorge étoit sensible-
ment imbu des corpuscules entraînés par l’air inlpiré:
il y a plusieurs instrumens déja connus Ôc fort analogues
à ceux de M. Guignon.

A Paris, le 7 Août 175*4.

Signès, Morand,
Lasone»