Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Mairet, Jeanne
André Maynard, peintre — Paris: Paul Ollendorff, Éditeur, 1887

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.61477#0197
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
ANDRÉ MAYNARD. 187
— Et lorsque tu as voulu peindre tes bibelots,
c’est vers un autre quartier de Paris que tu t’es di-
rigé ?
— Mais, oui.
— Eh bien, mon bon Séran, sois moins franc
avec les autres qu’avec moi. Je te jure que, cette
fois, ta confidence n’est pas mal placée; je garderai
ton secret. D’autres pourraient être moins discrets,
et alors Mme Camille ne serait pas contente. 4
— Tu crois? Elle me reproche d’être terrible-
ment bavard.
Il était mal à l’aise, comme un écolier pris en
faute, et la conversation languit. Bientôt on se
sépara.
— Tu viendras nous voir bientôt, demain, veux-
tu ? Ton couvert sera toujours mis chez nous, tu
sais.
— Merci, mon cher ami. J’irai bientôt présenter
mes respects à Mme Séran.
— Si tu tardes, je tombe chez toi et je t’enlève !
Ils se séparèrent le plus cordialement du monde.
André réfléchissait profondément. Il se mit à sou-
rire, se promettant de laisser reposer ses pinceaux
pendant les visites de Paul.
Décidément, il la trouvait très forte, cette petite
Camille !
 
Annotationen