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Mairet, Jeanne
André Maynard, peintre — Paris: Paul Ollendorff, Éditeur, 1887

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https://doi.org/10.11588/diglit.61477#0291
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ANDRÉ MAYNARD.

281

mon est la plus noble, la plus pure, la plus char-
mante personne que je connaisse. Je lui ai olfert
ma main ; elle l’a refusée en me faisant comprendre
qu’elle m’aimait en sœur et non pas en femme. Et
voilà la noble créature que vous calomniez, elle qui
a toujours marché dans la vie tête haute, entourée
du respect de tous... C’est infâme !
La princesse haussa les épaules...
— Tout cela n’empêche qu’elle ait été vue sor-
tant de votre atelier, tendrement accompagnée par
vous.
André se rappela subitement le coupé qui filait
vite, la tète de Camille Séran se penchant à la por-
tière.
— Tout ce que vous — et une autre femme —
pourrez faire contre Mlle Hémon n’aboutira qu’à sa
plus grande gloire. Elle est trop connue, trop res-
pectée, pour qu’une calomnie absurde puisse l’at-
teindre.
— Vous verrez bien.

16.
 
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