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https://doi.org/10.11588/diglit.7499#0528
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45o COSTUMES ET USAGES
ils étaient précédés par un esclave qui les éclairait, et par
une jeune fille qui portait les offrandes dans un panier
ou dans une corbeille: l'époux était à droite, et l'épouse
à gauche ; les passants étaient obligés de leur céder le pas
et la main droite,
iwraiiies. Les grands, pour ajouter à la pompe funèbre, la termi-
naient par des gladiateurs, qui autour du tombeau com-
battaient à outrance; car ils enterraient les corps et ne les
brûlaient pas.
On exprimait le deuil par le blanc et le noir. On aurait
tort de regarder comme des urnes cinéraires la plupart
des vases de terre cuite que l'on trouve dans ce pays; ces
vases dont le fond est couvert d'un vernis noir, et de
peintures jaunes ou rougeàtres par-dessus, servaient aux
usages ordinaires de la vie.
Divinités. Les Etrusques donnaient des ailes à presque toutes
leurs divinités; Jupiter, Diane et ses compagnes, Minerve,
Vénus même, en ont sur les monuments cités par Win-
ckelmann: ils en plaçaient aussi à la téte de l'Amour, de
Proserpine et des Furies.
On voit souvent sur les vases étrusques une divinité dont
tout l'ensemble et la coëffure, la gorge même, sont celles
d'une femme; mais le sexe qui est apparent est masculin :
elle a des ailes, et quelquefois un collier autour du cou ou
un baudrier : sur quelques uns de ces vases elle porte des
bracelets vers le milieu des avant-bras, et sur d'autres
cet ornement est un peu plus bas que le milieu de la
cuisse droite et sous le mollet de la jambe opposée; c'est
Vénus qu'ils ont ainsi représentée.
Le griffon chez ce peuple était consacré à Apollon:
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45o COSTUMES ET USAGES
ils étaient précédés par un esclave qui les éclairait, et par
une jeune fille qui portait les offrandes dans un panier
ou dans une corbeille: l'époux était à droite, et l'épouse
à gauche ; les passants étaient obligés de leur céder le pas
et la main droite,
iwraiiies. Les grands, pour ajouter à la pompe funèbre, la termi-
naient par des gladiateurs, qui autour du tombeau com-
battaient à outrance; car ils enterraient les corps et ne les
brûlaient pas.
On exprimait le deuil par le blanc et le noir. On aurait
tort de regarder comme des urnes cinéraires la plupart
des vases de terre cuite que l'on trouve dans ce pays; ces
vases dont le fond est couvert d'un vernis noir, et de
peintures jaunes ou rougeàtres par-dessus, servaient aux
usages ordinaires de la vie.
Divinités. Les Etrusques donnaient des ailes à presque toutes
leurs divinités; Jupiter, Diane et ses compagnes, Minerve,
Vénus même, en ont sur les monuments cités par Win-
ckelmann: ils en plaçaient aussi à la téte de l'Amour, de
Proserpine et des Furies.
On voit souvent sur les vases étrusques une divinité dont
tout l'ensemble et la coëffure, la gorge même, sont celles
d'une femme; mais le sexe qui est apparent est masculin :
elle a des ailes, et quelquefois un collier autour du cou ou
un baudrier : sur quelques uns de ces vases elle porte des
bracelets vers le milieu des avant-bras, et sur d'autres
cet ornement est un peu plus bas que le milieu de la
cuisse droite et sous le mollet de la jambe opposée; c'est
Vénus qu'ils ont ainsi représentée.
Le griffon chez ce peuple était consacré à Apollon: