OU L’ART DE LA GUERRE. 229
Afethode de copier un Plan en le calquant par le moyen d'un
papier huilé.
L’Huile d’Afpic a cette propriété, qu’en rendant un papier
tranfparent, on ne laife pas d’écrire & de deffiner dçffus
avec de l’encre commune, ce qui ne Te peut faire fï commo-
dément fur un papier imbu d’une autre huile, àcaufe delà
graille des autres huiles qui empêche l’encre de s’y attacher,
ik d’y faire impreflion.
Quand on voudra donc copier ou contretirer quelque Plan
qui eftdeflïné fur du papier, on préparera un autre papier,
qu’on frottera d’huile d’Alpic, & qu’on laidera fécher durant
quelque temps, même on le frottera deflus& defTousavec
de lamie de pain, en leprelîant un peu pour ôter & fécher
l’huile qui y referait, &qui ferait capable d’imbiber & de
gâter le Plan que l’o;i veut copier.
Enfuite on étendra le Plan le plus uniment qu’il fera pofïï-
ble, & le papier huilé étant appliqué deflùs enlaiiTera voir
exaéfemenc tous les traits.
Alors ayant taillé une plume fine, dont le bec fera fort
long, on la trempera dans de l’encre commune, ÔC parcou-
rant tons les traits du Plan, on les marqueraexaéfement fur
ce papier huilé qui donnera la copie fidelle du Plan propofé.
Ce même ufage fervira pour copier toute forte de tableaux,
pients en huile ou en détrempe. On en fera après une copie
au net par le moyen de la vitre, comme il feradi cy-aprés.
Afethode de copier un Plan en le calquant par le moyen d'un
papier huilé.
L’Huile d’Afpic a cette propriété, qu’en rendant un papier
tranfparent, on ne laife pas d’écrire & de deffiner dçffus
avec de l’encre commune, ce qui ne Te peut faire fï commo-
dément fur un papier imbu d’une autre huile, àcaufe delà
graille des autres huiles qui empêche l’encre de s’y attacher,
ik d’y faire impreflion.
Quand on voudra donc copier ou contretirer quelque Plan
qui eftdeflïné fur du papier, on préparera un autre papier,
qu’on frottera d’huile d’Alpic, & qu’on laidera fécher durant
quelque temps, même on le frottera deflus& defTousavec
de lamie de pain, en leprelîant un peu pour ôter & fécher
l’huile qui y referait, &qui ferait capable d’imbiber & de
gâter le Plan que l’o;i veut copier.
Enfuite on étendra le Plan le plus uniment qu’il fera pofïï-
ble, & le papier huilé étant appliqué deflùs enlaiiTera voir
exaéfemenc tous les traits.
Alors ayant taillé une plume fine, dont le bec fera fort
long, on la trempera dans de l’encre commune, ÔC parcou-
rant tons les traits du Plan, on les marqueraexaéfement fur
ce papier huilé qui donnera la copie fidelle du Plan propofé.
Ce même ufage fervira pour copier toute forte de tableaux,
pients en huile ou en détrempe. On en fera après une copie
au net par le moyen de la vitre, comme il feradi cy-aprés.